Pourquoi un tel désaveu alors que la Wallonie et le fédéral prétendent à grand coup de com’ améliorer toujours plus l’attractivité des transports en commun ? Nous (Gianni Tabbone & Xavier Dalken) avons menés l’enquête.
Après avoir étudié les horaires de 255 gares wallonnes et de 25.323 arrêts de bus, nous avons fait un constat sans appel : à peine 29 % des correspondances train/bus ou bus/train sont « acceptables », c’est-à-dire programmées avec 5 à 15 minutes maximum d’attente pour l’usager, et dans un rayon de 500 mètres de l’arrêt.
« Les citoyens ne s’y re trouvent pas : alors qu’ils ont besoin de réponses en termes de mobilité, de correspondances, d’ajustement, on voit avec cette étude qu’il n’y a pas de fluidité, une perte de temps énorme et un manque d’organisation qui sont au tant de raisons de ne pas prendre les transports en commun… »
Ce jeudi, nous avons déposé une résolution au niveau régional et fédéral, via
Vanessa Matz et
François Desquesnes. « On veut alerter les autorités wallonnes et fédérales pour qu’elles se penchent sur la problématique. Elles doivent lancer leur propre étude et trouver des solutions pour une coordination entre les transports en commun. Il faut repenser les lieux d’attente, pour ne pas que les usagers attendent dans le froid ou sous la pluie. Et surtout, il faut repenser l’offre pour qu’elle corresponde aux besoins de la population. »