Un job plutôt qu’une allocation

Nous proposons d’instaurer un droit à l’emploi et de limiter les allocations de chômage à une période de 2 ans consécutifs pour éviter de faire tomber dans la dépendance les chercheuses et chercheurs d’emploi.

Au terme des deux ans, toute chercheuse ou chercheur d’emploi bénéficierait d’un droit à l’emploi : un travail d’utilité publique dans le secteur public ou associatif lui serait automatiquement proposé en tenant compte de son profil.

Cet emploi serait rémunéré au salaire minimum du secteur. Une entreprise privée pourrait également engager une chômeuse ou un chômeur en fin de droits et recevrait alors un subside à l’emploi équivalent au montant de l’allocation de chômage, puis dégressif mensuellement sur une période de 24 mois.

Le demandeur d’emploi aurait également la possibilité de demander de convertir pendant un an son allocation de chômage en une aide de lancement s’il propose un projet entrepreneurial qui aura été jugé viable par une banque.

Une fois dans sa carrière, chaque personne pourrait bénéficier d’allocations de chômage pendant trois années supplémentaires, pour un total de 5 ans, afin de reprendre des études ou une formation afin d’étoffer ses compétences ou se réorienter.