La décision prise aujourd’hui aura un impact important sur le pouvoir d’achat des citoyens (achat de véhicules et recharge électrique), et comportera des difficultés plus particulières pour les ruraux, en raison notamment du réseau de bornes de recharge. A ce jour, il est totalement insuffisant, et la Wallonie peine à atteindre les jalons qu’elle s’est fixée.
De plus, la production d’électricité, nécessaire pour alimenter l’ensemble du parc européen, n’est pas garantie. « Cela crée une tension forte sur cette énergie, déjà sous tension ses dernières années, et en particulier cet hiver », soulignent les Députés. Sans compter la problématique de la saturation du réseau.
Lutgen et Arimont insistent : « Nous avions proposé de laisser un seuil d’au moins 10% pour que d’autres types de voitures puissent se développer. Cela aurait été un signal fort vers le secteur automobile, l’invitant à des innovations, par exemple en alternative à la combustion classique (e-fuel). L’Europe pouvait ainsi devenir leader dans des marchés novateurs, au lieu de renforcer sa dépendance à la Chine, déjà gigantesque dans le domaine ».