Pour Céline FREMAULT, Cheffe de groupe au Parlement bruxellois, « Nous souhaitons un accord politique global sur le Burden Sharing 2030 depuis longtemps. Nous l’attendions avant Glasgow. Force et de constater qu’un an après nous n’avons qu’un accord a minima et court-termiste. Ce qui est infiniment regrettable face aux urgences climatique et énergétique. »
Les Engagés appellent les Ministres en charge du climat et de l’énergie à ne pas attendre 2023 pour poursuivre les discussions et donc à s’accorder rapidement sur un accord Burden Sharing global et définitif pour la période 2021-2030 et ce, en se basant sur la méthode de travail à succès du précédent accord.
Pour François DESQUESNES, Chef de groupe au Parlement de Wallonie, « Ce maigre accord limité à deux années alors qu’on attendait un accord jusque 2030 ne doit pas faire oublier que le Ministre du Climat et de l’Energie, Philippe HENRY, reste dans l’incapacité d’utiliser les recettes du burden sharing pour aider à la transition énergétique (rénovation, isolation, énergie renouvelable…). Cette année, il y a encore plus de 200 millions € non utilisés sur le fonds Kyoto qui est alimenté par ces recettes ETS. Mais qu’attend donc le Ministre Philippe Henry pour utiliser ces fonds pour soutenir les citoyens pour faire face à leur facture d’énergie en améliorant la performance énergétique de leur habitation ? »
Seule la conclusion d’un nouvel accord devrait permettre de s’inscrire durablement dans le respect des objectifs de Paris et doit offrir des perspectives à moyen terme aux citoyens face à la crise énergétique qui nous touche tous actuellement, d’autant plus à veille de la COP 27 qui aura lieu en novembre en Egypte.