Les enfants qui ont un QI inférieur à 86 n’auront toujours pas droit à un remboursement de leurs séances de logopédie

Catherine Fonck : « Juste le cœur gros pour ces enfants différents encore une fois laissés pour compte…et qui n’auront toujours pas demain droit à un remboursement de la #logopédie comme tous les autres enfants. Mais mon combat ne s’arrêtera pas. Celui des familles concernées non plus. »

Dans le cadre d’un projet de loi portant sur des dispositions diverses en matière de soins de santé, Catherine Fonck a introduit des amendements visant à autoriser le remboursement des séances de logopédie pour les enfants présentant un quotient intellectuel inférieur à 86, une mesure actuellement non prévue.
Avec une détermination sans faille, elle a œuvré pour rallier la majorité à la cause des enfants et de leurs familles. Animée par une profonde conviction et soutenue par la pression des associations présentes au Parlement, elle a réussi à inciter les partis majoritaires à suspendre la séance pour délibérer en interne. Cette concertation a abouti à la décision que le Ministre Vandenbroucke doit soumettre, dans un délai de six semaines, une note explicative concernant cette mesure de remboursement, en vue de faire progresser le dossier. Face à cette annonce, Catherine Fonck a exprimé son scepticisme, rappelant que le cabinet du ministre avait déjà promis une telle note pour l’été précédent, l’accusant ainsi de temporisation. Malgré ces efforts, les députés de la majorité ont rejeté l’amendement proposé par Les Engagés.
Parallèlement, consciente de la potentialité d’un rejet de ses amendements, Catherine Fonck avait préalablement déposé une proposition de loi similaire. Cette initiative a déjà été prise en considération. De son côté, le MR a également soumis une proposition de loi identique la veille. Nos députés reviendront à la charge pour empêcher que cette question ne soit reléguée au second plan dans le tumulte de la campagne électorale. Catherine Fonck poursuivra son engagement dans cette lutte jusqu’à la fin de la législature.