Les Engagés présentent leur stratégie numérique

Comment superviser, réguler et guider le développement de l’intelligence artificielle (IA) vers une utilisation éthique et transparente ? Comment accompagner le citoyen pour qu’il devienne acteur d’une société numérique inclusive ? Comment mettre fin à l’anonymat en ligne ? Comment développer une administration digitalisée, transparente, efficace et orientée utilisateurs ? Comment soutenir les entreprises dans la transition numérique et le développement d’une économie digitale…

C’est pour répondre à toutes ces questions (et bien d’autres) que Les Engagés proposent, par l’intermédiaire d’Olivier DE WASSEIGE et Ismaël NUINO, une stratégie numérique construite autour d’un double objectif :

  1. mettre le numérique au service de l’humain;
  2. régir plutôt que de réagir.

10 axes stratégiques :

1. Accompagner le citoyen pour qu’il devienne acteur d’une société numérique inclusive :

  • Faire de l’accès au numérique un droit fondamental ;
  • « Pass numérique belge » ;
  • Améliorer le tarif social.

2. Rendre accessible le numérique en renforçant les compétences digitales tout au long du parcours :

  • Programme « Classe Numérique 2030 » : durant la formation initiale en formant les professeurs avec une certification et en outillant les élèves avec du matériel ; focus particulier sur les STEM (programme « STEMBelles »)
  • Tout au long de la carrière en mettant en place le programme « Belgique Future Ready ». Qui mettre en place, entre autres, un compte formation personnalisé pour chaque travailleur afin de garantir leur formation continue surtout en matière numérique.

3. Développer une administration digitalisée, transparente, efficace et orientée utilisateurs :

  • Avec la mise en place d’un « Guichet Unique Numérique (GUN) » pour toutes nos interactions avec l’administration ;
  • Avec le programme « Admin 4.0 » ayant pour objectif de digitaliser l’administration en revoyant également ses process internes ;
  • En garantissant une alternative non-numérique dans tous les cas. Comme le demande déjà la proposition de loi déposée au Parlement Fédéral par Vanessa Matz.

4. Soutenir les entreprises dans la transition numérique et le développement d’une économie digitale :

  • En soutenant les entreprises dans la transition numérique en continuant les efforts entamés notamment dans le cadre du programme Digital Wallonia ;
  • En stimulant la création de GAFAM européens au travers de la création d’une « EuroTech Alliance » à l’image du projet Airbus. La mise en commun de l’expertise et l’uniformisation du marché numérique européen doit le permettre.
  • Stratégie complétée par un « pacte numérique belge » entre autorités publiques et grandes entreprises technologiques

5. Clarifier le paysage institutionnel en développant une stratégie numérique coordonnée :

  • Avec la mise en place d’un « commissaire stratégique digital » en charge de la coordination de la politique numérique des entités fédérées et du fédéral. Il jouera le chef d’orchestre pour faire avancer notre pays le plus efficacement possible ;
  • En identifiant un régulateur clair et en le dotant de moyens humains et financiers suffisants pour qu’il réponde aux obligations de l’Union Européenne.

6. Renforcer le déploiement d’infrastructures garantissant un accès équitable à la connectivité :

  • En mettant fin aux zones blanches ;
  • En déployant la fibre optique pour tous les foyers et les entreprises ;
  • En rattrapant le retard de la Wallonie et de Bruxelles dans le déploiement de la 5G.

7. Superviser, réguler et guider le développement de l’IA vers une utilisation éthique et transparente :

  • En identifiant un acteur de référence en Belgique. Qui sera l’autorité nationale à désigner dans le cadre de la mise en application de l’AI Act ;
  • Afin de garantir la tenue d’un débat citoyen, démocratique et éclairé sur tous les enjeux de l’IA.

8. Développer une utilisation éthique et sécurisée des données anonymisées pour le bien commun :

Considérant que certaines données personnelles – anonymisées et agrégées – peuvent présenter un intérêt pour les services publics afin de rendre un meilleur service, les rendre disponibles gratuitement pour les services publics par les opérateurs privés qui les récoltent.

9. Développer une approche sécurisée de l’utilisation des données en maîtrisant les risques cyber :

  • En faisant du Centre for Cyber security Belgium (CCB) un centre de coordination, d’excellence et d’appui pour – dans un premier temps – les grandes entités publiques présentant un risque et disposant de données sensibles (Hôpitaux, CPAS, …). En les aidant à développer des infrastructures plus sûres et des plans de continuité de service en cas d’attaque informatique ;
  • En mettant sur pied une équipe « B-Fast-Digital » venant en appui des structures attaquées le plus rapidement possible lors d’hacking.

10. Mettre fin à l’anonymat en ligne :

  • En garantissant une vérification de l’identité par un tiers vérificateur lors de l’inscription sur un réseau social (au sens large du terme). Ceci afin de lutter contre le harcèlement et les arnaques en ligne. Internet ne peut rester une zone de non droits.
  • Mettre en place une chambre spéciale auprès du tribunal de première instance chargée de traiter, rapidement, des délits de harcèlement en ligne après avoir pu vérifier l’identité de la personne grâce à une requête d’un magistrat.
  • Développer le « portefeuille numérique sécurisé » centralisant toutes les informations d’un citoyen (qualifications et crédits formation, …) pour faciliter l’usage de toutes celles-ci.

Le numérique étant une matière transversale, son application en matière de santé, de mobilité, de climat, de développement durable et dans bien d’autres domaines n’est pas évoquée dans cette présentation mais elle est bien évidemment traitée dans l’ensemble du programme des Engagés qui sera présenté le 20 janvier prochain.