Survol de Bruxelles : 3 mesures simples pour dégeler le dossier

« Depuis 2014, le gouvernement fédéral a enfermé le dossier du survol de la capitale dans un congélateur fermé à triple tour – sans bruit politique. Pour Les Engagés, cela ne peut plus continuer parce que dehors, ça gronde ! »  explique le Député fédéral George Dallemagne. Ce dossier touche en effet à de nombreux enjeux fondamentaux. Premièrement, le droit à un environnement sain, deuxièmement l’enjeu de l’emploi et de l’activité économique d’une capitale qui en a bien besoin, troisièmement le sacro-saint principe de territorialité dans un État fédéral et enfin l’enjeu de la sécurité.

Face à ces enjeux multiples, une question se pose : « Est-il encore possible d’aboutir un jour à une solution durable et respectueuse ? ». Pour Les Engagés, la réponse est résolument oui ! Ce oui n’est ni naïf, ni simpliste, le dossier est en effet complexe. Les solutions définitives passeront par des modifications structurelles (allongement de pistes, stratégie partagée entre tous les aéroports belges, normes de vent, PRS, principe de densité…).

Mais dans un souci d’urgence Les Engagés proposent un Quick-Win sur lequel on peut avancer immédiatement.

En effet, il est possible, dans l’immédiat, de prendre trois mesures simples. Elles sont soutenues par tous les riverains, tant les Brabançons flamands et wallons, que les Bruxellois qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest ou du Centre, et elles permettent de maintenir l’emploi et l’activité économique de l’aéroport Brussels Airport :

  1. Instaurer la nuit aérienne de 22h00 à 7h00 durant laquelle aucun mouvement aérien, sauf urgence, ne peut se faire, dans cette zone densément peuplée, au départ et à l’arrivée de Brussels Airport ;
  2. Limiter à 220.000 les mouvements l’activité de l’aéroport ;
  3. Interdire les avions les plus bruyants, dont l’émission acoustique dépasse certains seuils en raison de leur modèle ou de leur vétusté (limitation du tonnage MTOW – 136 tonnes – des avions et diminution des niveaux individuels de bruit, notamment).

Les Engagés déposent aujourd’hui une résolution aux Parlements fédéral et bruxellois, ainsi que dans les conseils communaux des communes concernées, et ce, afin de mettre en œuvre ces trois avancées sans attendre.

Pour Céline Fremault, Cheffe de groupe Les Engagés au Parlement bruxellois : « Il s’agit de trois mesures simples faisant consensus auprès de l’ensemble des personnes survolées. Pour moi, ce fut et cela reste une de mes priorités car touchant à la qualité de vie de chacun. Aujourd’hui, le dossier est à l’arrêt. Or, il y a urgence ».

Pour Christophe De Beukelaer, Député bruxellois et responsable « Climat-Energie » des Engagés : « Nous tendons la main à l’ensemble des partis démocratiques pour qu’ils co-signent ces textes. Ces derniers jours ont encore démontré qu’il n’est pas décent de laisser des centaines de milliers de personnes se faire survoler toutes les minutes, la nuit, par des avions bruyants. Cela doit cesser. Maintenant, action ! ».