Maxime PRÉVOT, Président national, et tous les leaders du mouvement Les Engagés sont heureux d’accueillir à leurs côtés deux personnalités issues de la société civile :
Après 20 ans en tant qu’enseignant et chercheur en mathématiques appliquées et en nouvelles technologies et bientôt 10 ans comme recteur de l’UCLouvain, Vincent BLONDEL a décidé de poursuivre son engagement au service de la société en apportant son expertise à un projet et une dynamique politique dans laquelle il trouve de nombreuses synergies avec son parcours. « Je me suis intéressé au processus de refondation des Engagés il y a deux ans quand ils ont décidé de se remettre en question et de se pencher sur les grands enjeux et transitions d’aujourd’hui et de demain. Ils ont eu le courage de proposer un projet plus moderne et surtout plus ouvert, notamment aux citoyens, au secteur associatif, aux entreprises et à la société civile. Je me suis notamment reconnu dans cette volonté d’ouverture comme je l’ai initié moi-même à UCLouvain avec un projet d’université attentive à chacune et chacun, ouverte et engagée dans la société. J’ai aussi été particulièrement sensible à leur méthode qui prône le dialogue, la concertation entre les différents acteurs et experts du domaine et l’importance de la nuance et de l’explication comme force de solution à l’heure où les simplismes et le court-termisme dominent. »
Vincent BLONDEL explique également se reconnaître totalement aujourd’hui dans les valeurs centristes, humanistes et progressistes des Engagés. « Je refuse de voir dans la politique uniquement un lieu de lutte. Ce qui m’intéresse, c’est de privilégier la recherche du bien commun à la défense des intérêts particuliers et corporatistes. La place prioritaire de la personne, où celle-ci est reconnue pour ce qu’elle réalise et pour ce qu’elle apporte aux autres et à la collectivité est primordial pour moi. C’est pourquoi j’ai décidé de m’engager et de contribuer à faire de la politique autrement. »
Pour Maxime PREVOT, « l’expérience et la réalité de terrain de Vincent en matière d’éducation et d’enseignement supérieur vont considérablement nous enrichir. Sans attendre, il s’investira avec nos parlementaires et nos experts dans l’élaboration du programme en vue des élections de juin 2024. Il intègrera de nombreux groupes de travail liés à l’enseignement supérieur évidemment mais aussi à la transition climatique et au numérique… où il sera une force de propositions indéniable. »
Ce Perwézien a d’ores et déjà identifié les deux thèmes prioritaires sur lesquels il compte particulièrement s’investir :
1. La réussite des jeunes dans l’enseignement supérieur : « Pendant toutes mes années comme recteur je n’ai eu de cesse de faire des liens, d’ouvrir notre université aux autres acteurs de la société et au monde pour la rendre la plus ouverte et accessible. J’ai tenu à ce que cette dynamique s’inspire aussi de nos étudiantes et étudiants. J’ai constaté que nous ne les préparions pas suffisamment à entrer avec succès dans l’enseignement supérieur. Trop d’échecs, trop d’années perdues, trop de découragement, trop d’argent dépensé pour rien. Nous devons faire évoluer l’enseignement supérieur en donnant aux étudiantes et étudiants les moyens de leur réussite et de leur épanouissement. Nous devons assurer à nos universités et hautes écoles les moyens de l’innovation, d’un enseignement de qualité, pour que la jeune génération, au lieu de se désenchanter, trace le chemin de la transition et apprenne à forger les outils pour le traverser. »
2. Le défi urgent de la transition climatique et de l’adaptation : « Dans le monde scientifique que je côtoie au quotidien, les spécialistes nous alertent : quelles que soient les innovations technologiques pour affronter les changements climatiques, nous devrons aussi, radicalement, changer nos comportements et nos habitudes de vie pour nous adapter, même si nous atteignons les objectifs de Paris. Je pense que nous n’avons pas encore pris la mesure de l’ampleur de la tâche, pour nous, pour nos enfants et pour les générations futures. Que ce soit dans l’aménagement du territoire, la gestion des ressources naturelles, la mobilité, la construction, la santé, la migration… il y a tant d’enjeux d’adaptation que nous devons prévoir et anticiper dans nos sociétés, pour éviter un déséquilibre social dévastateur au niveau de la Wallonie, de la Belgique ou à l’échelle du monde. Toutes les politiques, toutes les actions des citoyens doivent comporter, de manière pragmatique, une réponse à la transition climatique. C’est notre devoir. Je l’ai d’ailleurs initié avec mes collègues dans le plan de transition 2021 pour l’UCLouvain, je m’y attacherai prioritairement pour la Région. C’est, pour moi, une exigence. »
Indépendante depuis 25 ans, Armelle GYSEN a créé sa propre société qui gère d’une part l’aspect médiatique de sa carrière et d’autre part une activité de textile et de création à Chaumont-Gistoux, là où elle vit avec ses deux enfants. Animatrice-journaliste des « Ambassadeurs » à la RTBF (programme valorisant le patrimoine wallon, qu’il soit rural, agricole, industriel, ou artistique) et auteure de l’émission de récit historique « l’Heure H » sur la Première, Armelle s’est formée au journalisme sur les bancs de l’ULB. Depuis 1996, on l’a retrouvée dans des émissions telles « Forts en Tête » aux côtés de Jacques Mercier, dans « Quelque Chose en nous », « Ma Terre » ou des émissions spéciales santé comme « Cap 48 ».
Aujourd’hui, forte de ces expériences qui l’ont plongée au coeur de la ruralité wallonne, de son patrimoine, de son agriculture, de son tourisme et de ses richesses culturelles, Armelle GYSEN a décidé de dépasser le stade de relais et de prendre part au changement. « J’ai eu envie de pouvoir apporter des réponses aux questions soulevées durant toutes les rencontres que j’ai faites sur les chemins de Wallonie, de leur donner du sens en les portant à un niveau supérieur. Face à une société bousculée et en perte de repères, je trouve qu’il devient essentiel et urgentissime de donner un cap et de ramener au coeur de la société de la justesse, des valeurs et une éthique. C’est dans cette optique que j’ai décidé d’avoir le courage de mes convictions et de m’engager tout en souhaitant faire de la politique autrement : pour les jeunes générations et avec de la nuance. »
C’est en parcourant le manifeste et après quelques rencontres avec Maxime PREVOT et d’autres responsables de notre mouvement comme André ANTOINE qu’Armelle GYSEN a décidé de rejoindre Les Engagés. « Le monde politique bascule de gauche à droite dans un renforcement des extrémismes, dans une politique du sensationnel et de l’instantané. Or, je crois au temps, une vertu tellement nécessaire à la réflexion et à la construction. Je crois en la nécessité de faire un pas de côté pour se repenser, se régénérer et proposer un mouvement qui prône une société dans laquelle le bien-être est placé au centre des préoccupations. C’est notamment en cela que j’ai été convaincue par le programme des Engagés, je me retrouve pleinement dans les valeurs humanistes et progressistes qu’ils défendent. Dans une société en perte de valeurs, ce cap centriste est un guide essentiel. »
La première priorité d’Armelle GYSEN est une évidence pour elle : être la porte-parole des parents qui bossent, en particulier des mamans solos. « Je connais les réalités du parcours de ces combattantes chaque jour… parce que moi aussi je suis maman célibataire. Je vis les mêmes difficultés liées à l’éducation, aux réalités financières, au développement social et au bien-être de mes enfants, à la recherche sans fin d’un rendez-vous chez un ophtalmologue ou un dentiste, au rythme scolaire non adapté aux parents qui travaillent, aux problèmes de mobilité pour rejoindre les activités extrascolaires en plein après-midi, aux tâches ménagères, à la défense de nos droits lors de la séparation ou de l’accès à la propriété… tout cela en assumant pleinement une ou plusieurs activités professionnelles pour joindre les deux bouts. Bref, il faut pouvoir avoir le courage de remettre en question le fonctionnement de notre société et d’entendre la réalité des mamans célibataires qui jonglent sur tous les fronts quotidiennement. »
Armelle GYSEN souhaite également s’investir dans les dossiers liés à la protection juridique des petits indépendants afin d’améliorer leur statut social et leur bien-être. Dans le cadre de sa société notamment, elle a été confrontée aux difficultés liées au régime parcellaire de certaines assurances en cas de congé de maternité par exemple ou de maladies liées à la santé mentale comme le burn-out non pris en charge par des assurances complémentaires.
Enfin, il tient lui tient particulièrement à coeur de pouvoir suivre les politiques de mise en valeur du patrimoine touristique wallon, de son terroir, de son agriculture et évidement de toutes les richesses du Brabant wallon.
Pour Maxime PREVOT : « ce fut une évidence qu’Armelle a toute sa place au sein de notre mouvement. Après notre rencontre très humaine et enrichissante, j’ai décidé de lui confier la deuxième place sur la liste régionale dans le Brabant wallon. Sa détermination et son combat pour les mamans solos, le bien-être des indépendants et notre terroir sont essentiels pour faire évoluer notre société aujourd’hui grâce à son expérience et sa réalité de la vie au quotidien. »
Le Président a également confié la place de 1er suppléant à Benjamin GOES, 49 ans. Benjamin est engagé dans les mouvements associatifs depuis son adolescence. Élu pour la première fois conseiller communal en 2012, il est depuis 2018 Echevin de la Culture, de l’associatif, de l’économie, et des transitions numérique et énergétique de la commune de Beauvechain. De très nombreux projets
articulés autour de ces compétences sont à son actif (marché des producteurs locaux, projets autour du wallon, webradio… ). Il s’est également fortement investi dans le Centre culturel qu’il préside. Enfin, il est Chef du groupe Les Engagés à la Province où il livre avec ses collègues un travail d’opposition vigoureux mais constructif. Au niveau professionnel, il est fonctionnaire fédéral. C’est également un expert reconnu internationalement en matière de protection des biens culturels en cas de conflit armé et participe régulièrement à ce titre à des événements organisés par l’UNESCO ou le CICR. Sa carrière parle pour lui, c’est à la fois un homme de terrain, pétri par le monde associatif, qui aime voir les choses avancer concrètement, mais aussi un homme de visions et de projets avec comme sujets de prédilection la culture, le patrimoine, le tourisme et le sport, auquel il s’adonne régulièrement via le Crossfit.
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