Yves COPPIETERS et Lyseline LOUVIGNY rejoignent Les Engagés et seront à la tête de la liste fédérale pour le Brabant wallon !

Maxime PREVOT, Président national, Jean-Luc CRUCKE, Gladys KAZADI et Yvan VEROUGSTRAETE, Vice-Présidents, et tous les leaders du mouvement Les Engagés sont heureux d’accueillir à leurs côtés :

  • un des plus éminents médecins-épidémiologistes belges : Yves COPPIETERS ;
  • l’ex-Députée MR et conseillère communale : Lyseline LOUVIGNY.

Yves Coopieters

Médecin, épidémiologiste, Professeur à l’Ecole de Santé publique de l’ULB, Yves COPPIETERS est spécialiste des maladies chroniques, mais aussi en gestion des systèmes de Santé et en élaboration des programmes de prévention et de promotion de la Santé en Belgique et à l’international.

Pour Maxime PREVOT, l’arrivée d’Yves COPPIETERS est un signal fort pour Les Engagés qui ont décidé de faire de « la Santé et le Bien-être » le pilier majeur de leur nouveau mouvement. « Son expertise, son professionnalisme et sa bienveillance durant la crise de la Covid-19 nous ont tous impressionnés. Loin des clashs et des buzz, il a également veillé à maintenir une attitude pondérée et nuancée qui a rassuré les citoyens pendant cette période chaotique. »

Pour Yves COPPIETERS, cette volonté d’entrer en politique est un processus entamé depuis plusieurs années : « M’engager dans la vie politique m’a toujours intéressé mais c’est surtout après avoir joué un rôle d’expert indépendant dans la crise de la Covid-19 que j’ai vraiment désiré exprimer des avis personnels, des valeurs, des visions stratégiques et que j’ai aussi ressenti des frustrations. J’ai vraiment pris conscience à ce moment-là que je voulais m’investir pour être un des acteurs qui veut faire changer les choses et apporter des pistes de solution. La crise sanitaire nous a apporté de nombreux enseignements dont la nécessité urgente de complètement inverser le paradigme dans lequel la plupart des pays se sont trouvés bloqués à cause de cet attentisme et l’inertie du monde politique et de la société en général face aux changements et transitions que nous vivons. »

Yves Coopieters

Au-delà de la rencontre forte et très respectueuse avec Maxime PREVOT, c’est vraiment la crédibilité et la priorité que le mouvement réserve en matière de Santé, en particulier via les Députés Catherine FONCK et Georges DALLEMAGNE, la prise en compte des grands enjeux actuels présentés dans le nouveau Manifeste des Engagés et les réponses novatrices qui y sont apportées qui ont séduit Yves COPPITERS. « Aujourd’hui, je me reconnais totalement dans les valeurs centristes, humanistes et progressistes des Engagés. Je ne me serais sans doute pas investi chez eux, il y a quelques années avant leur évolution. Mais à présent, je trouve qu’ils se projettent sur l’avenir en respectant les avancées du présent et en étant conscients qu’il faut agir sur les grandes transitions : la santé, le climat, la complémentarité des différents type d’énergie, le respect des droits des minorités, les transports accessibles et non-polluants, la lutte contre la paupérisation, la cohésion sociale… ce sont des priorités et des urgences ! C’est maintenant qu’il faut agir pour limiter les répercussions négatives sur les prochaines générations et favoriser avant tout une qualité de vie pour tous. »

Avec Yves COPPIETERS, le mouvement Les Engagés continue de s’ouvrir à la société civile, aux citoyens, au secteur associatif… qui nous rejoignent avec leur expertise, leur réalité de terrain et surtout leur envie de s’engager et de faire de la politique « autrement ».

C’est dans cette volonté d’ouverture que le Président Maxime PREVOT a décidé de confier la tête de liste fédérale dans le Brabant wallon à Yves COPPIETERS qui vit à Grez-Doiceau. « Au-delà de mener la liste, Yves va également s’investir directement avec nos parlementaires et nos experts dans le « Plan Santé et Bien-être » en cours d’élaboration chez Les Engagés où il sera une force indéniable de propositions fortes et concrètes pour améliorer le quotidien de chacune et chacun » explique Maxime PREVOT.

Yves COPPIETERS s’est déjà fixé les 3 dossiers sur lesquels il souhaite particulièrement s’investir :

  • Soutenir les jeunes: ils ont souffert et souffrent toujours des conséquences de cette crise mais aussi du contexte social et économique dans lequel ils évoluent. Ils doivent pourtant être la principale priorité de notre société que ce soit au niveau de leur santé mentale mais aussi de leur Ils expriment souvent de nombreuses idées optimistes et constructives mais sont découragés des freins ou des difficultés liés à leur développement personnel et professionnel. Pour moi, l’école ne forme pas suffisamment à la vie « réelle » et l’Etat ne les aide pas suffisamment dans leurs transitions. Ce sont souvent les mieux formés, les plus débrouillards, celles et ceux qui ont des supports familiaux, qui vont le mieux s’en sortir. Il manque donc des relais (associatifs mais aussi publics) qui puissent mieux les accompagner et les motiver dans cette transition entre les études et le démarrage réel d’une vie active.
  • Augmenter le nombre de médecins généralistes et de spécialistes: il faut impérativement renforcer la première ligne de soins qui prend en charge plus de 80% des problèmes de santé, qui doit être avant tout pluridisciplinaire et valorisée. Cela passe prioritairement par l’augmentation du nombre de médecins généralistes mais aussi de spécialistes : la maman qui cherche un rendez-vous chez le dentiste ou l’ophtalmologue pour son enfant ne doit plus attendre 6 mois voire 1 an ! Il faut également une plus forte valorisation des études en sciences de la santé, la suppression des quotas Inami et une évolution des pratiques en regard des transitions numériques et la nouvelle manière dont se fait le partage des connaissances entres les patients et leurs médecins.
  • Renforcer la prévention en matière de santé: il faut relancer les dynamiques communautaire et citoyenne pour favoriser la responsabilité de tout le monde et définir de façon participative quelle santé nous voulons pour les 30 années à venir ; travailler sur les atouts du vieillissement de la population, en développant les stratégies qui sont elles-mêmes définies avec eux et développer une vision à long terme de la santé positive, c’est-à-dire avoir le courage d’investir dans des stratégies de prévention qui prennent du temps, qui ont fait leur preuve sur le plan scientifique et qui amèneront les changements nécessaires au bénéfice de toutes et tous.

Lyseline Louvigny

Députée MR au Parlement de Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles jusqu’en 2019, Echevine à Tubize de 2012 à 2017, Lyseline LOUVIGNY est aujourd’hui conseillère communale MR et juriste au SPF Economie. Cela fait une vingtaine d’année qu’elle a décidé de se lancer en politique en commençant par l’échelon local où elle s’était engagée sur une liste alors cdH-MR de renouveau communal. En tant que parlementaire, elle était également Vice-Présidente de la Commission en charge des matières d’égalité femme-homme.

Après de nombreuses rencontres et échanges avec des personnalités de notre nouveau mouvement dont le Président Maxime PREVOT, le Vice-Président Jean-Luc CRUCKE, le Président de la Fédération provinciale du Brabant wallon Jean-Marc ZOCASTELLO et avec de nombreux mandataires engagés « qui luttent davantage pour des idées que pour des postes » explique Lyseline LOUVIGNY, la Tubizienne a longuement analysé notre Manifeste, en particulier au sujet de l’égalité des femmes et des hommes, des familles monoparentales et reconstituées, de la gestion du temps et du rythme au travail, de la place de la femme sur le marché du travail… C’est après cette réflexion que Lyseline LOUVIGNY a décidé de rejoindre Les Engagés.

Lyseline Louvigny

« En tant que libérale-sociale, je ne trouvais plus de sens à mon action politique au sein du MR où les postures prises, le conservatisme et le manque de confiance et de respect finissent par étouffer l’engagement et l’esprit d’initiative. C’est avec un grand enthousiasme que j’ai commencé à côtoyer Les Engagés et j’ai été séduite par leurs valeurs, les ambitions nouvelles, progressistes et modernes de leur manifeste et la nouvelle dynamique qu’ils ont créée. »

 Lyseline LOUVIGNY voit son arrivée chez Les Engagés comme une vraie bouffée d’oxygène dans son engagement politique. « Il était temps pour moi de mettre mes compétences notamment en matière d’égalité femme-homme là où elles sont le plus reconnues pour développer un projet auquel je crois profondément. J’ai trouvé une nouvelle voie pour m’épanouir personnellement et professionnellement. »

C’est donc avec conviction que le Président Maxime PREVOT a décidé de confier la deuxième place sur la liste fédérale dans le Brabant wallon à Lyseline LOUVIGNY. « De plus, même si Les Engagés sont particulièrement volontaristes en la matière, j’ai demandé à Lyseline de devenir dès aujourd’hui la Conseillère à l’égalité femme-homme auprès de la présidence. Elle sera une source de propositions concrètes pour collaborer à l’élaboration du programme avec les Députés et les équipes et également au quotidien pour analyser les impacts des mesures prises pour chacune et chacun ».

Maman de trois jeunes enfants, Lyseline LOUVIGNY est déterminée à vouloir faire de la politique autrement. « Le monde politique a besoin de plus de femmes, on le dit depuis de nombreuses années mais comment y parvenir si rien ne change dans la politique qui a été construite par et pour les hommes ? C’est la raison pour laquelle j’ai cofondé un réseau politique féminin pour booster la présence de femmes en politique mais ces initiatives doivent venir de tous les niveaux de pouvoir. A l’échelle locale par exemple, je propose régulièrement des mesures en la matière comme celle de prévoir un défrayement babysitting pour les parents qui participent aux réunions comme membre du conseil communal. J’espère que cette mesure sera un pas en avant pour permettre à plus de femmes de s’investir en politique car la pression sur les mamans qui bossent est constante. Il y a une phrase très juste qui dit « On attend des femmes qu’elles travaillent comme si elles n’avaient pas d’enfant, et qu’elles élèvent leurs enfants comme si elles n’avaient pas de travail ». Notre société doit urgemment prendre les mesures nécessaires pour faire cesser cette inégalité et doit tout mettre en œuvre pour développer un équilibre vie privée et vie professionnelle pour toutes et pour tous. »

Lyseline LOUVIGNY s’est fixé 3 dossiers sur lesquels elle souhaite particulièrement s’investir :

  • Rééquilibrer la vie privée/professionnelle pour les femmes et les hommes : il faut développer un plan ambitieux global pour rééquilibrer la charge des enfants dans le couple dès le début et permettre un épanouissement de chacun qui donne du sens. Il faudrait par exemple prévoir un congé paternité identique au congé maternité et des congés parentaux mieux rémunérés et plus longs comme dans les pays scandinaves. En effet, en 2020 seuls 60% des pères avaient pris la totalité du congé de paternité, 37% ne l’ont pas pris du tout pris et 3% partiellement. 21% des pères indiquent même ne pas avoir pris de congé de paternité en raison de la perte de revenus consécutive. Ces inégalités ont un coût pour la société : une réduction du temps de travail des femmes pour compenser la charge inégalitaire du ménage, un burn-out parental, un risque plus grand d’incapacité de travail à long terme, la dépression, la séparation des couples… Si ces congés parentaux sont allongés et mieux répartis, cela aura un impact bénéfique sur la santé des femmes et des couples et sur le nombre de places de crèche disponible. Actuellement, en Brabant wallon, il y a une place en crèche pour 2 enfants, ces chiffres sont supérieurs à la moyenne régionale qui est de 1 pour 3 mais seuls 30% de ces places sont conventionnées. Le fait de placer ou non l’enfant en crèche n’est donc pas toujours un réel choix.
  • Améliorer le système des contributions alimentaires : Selon le baromètre de la Ligue des familles, parmi les parents séparés qui doivent recevoir une contribution alimentaire, la moitié (53%) la reçoit de manière régulière, tandis 11% ne la reçoivent jamais et 36% de manière irrégulière. Pour lutter contre les impayés, il faudrait changer le modèle pour que les contributions alimentaires soient prélevées directement chez le parent débiteur, pour les verser ensuite au parent bénéficiaire, comme au Québec. Dans le Brabant wallon, les familles monoparentales représentent 12% des familles et 90% d’entre elles ont à leur tête une Notre système impose donc un poids supplémentaire sur les épaules des femmes déjà fragilisées après une séparation sans oublier le coût financier pour réclamer ces contributions alors que la séparation entraine une baisse de niveau de vie de 20% pour une femme et de 3% pour un homme.
  • Réinvestir dans la Justice pour poursuivre au mieux les auteurs de violences, de viols et d’agressions sexuelles sur les femmes et les enfants. La durée des procédures est extrêmement longue et il y a encore bien trop de dossiers classés sans suite avec des victimes qui se retrouvent à devoir payer des indemnités à leur agresseurs. Il est urgentissime de garantir une justice rapide pour toutes et tous et de créer une Chambre du tribunal correctionnel spécialisée qui puisse prendre aussi des mesures urgentes. Sans une justice qui fonctionne, il n’y a pas d’État de droit, or la justice et la sécurité sont les garantes de l’égalité et de la cohésion sociale.