Nous souhaitons, que dès l’école, le sport, l’activité physique, le bien-être affectif et sexuel soient pris en compte en revalorisant l’éducation physique — par l’octroi d’heures supplémentaires — ainsi que l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle — en y abordant également des questions de genre et de sexisme. Cette revalorisation de l’éducation pourrait se faire aussi à travers la réforme des rythmes scolaires journaliers.
1 jeune sur 5
souffre d’obésité aujourd’hui en Belgique
4 jeunes sur 5
ne bougent pas suffisamment
selon l’OMS
Seulement 15%
ont suivi une séance d’éducation sexuelle dans le secondaire en 2019
Le sport pour les enfants, à quel point est-ce important ?
C’est en fait crucial. L’Organisation Mondiale de la Santé recommande d’ailleurs pas moins de 60 minutes quotidienne d’activité physique, variant d’une intensité modérée à rigoureuse (de la marche pied à un match de foot, par exemple). Or, parmi les garçons âgés de 11 à 18 ans, seulement 20% atteignent ce quota de santé. Et la tendance est ensuite à la baisse au fil des âges. Chez les adolescentes, les résultats sont encore plus alarmants: c’est seulement 13% d’entre elles qui pratique une activité physique quotidienne suffisante.
Ensuite, afin d’assurer le bon développement et futur épanouissement sexuel de nos enfants, nous proposons également d’instaurer des séances d’éducation aux relations amoureuses comme proposés par l’EVRAS, essentielles à une société saine et égalitaire. Celles-ci sont encore dispensées de manière trop anecdotique dans nos écoles.