Pour Les Engagés, il est inacceptable de voir des quartiers, comme ces derniers jours à la Porte de Hal à Bruxelles, où la loi du plus fort prévaut. Il est également inacceptable que des jeunes, faute d’horizon, basculent dans la délinquance ou le terrorisme ; que des victimes de crimes se sentent délaissées par un système de Justice saturé ; que des protecteurs de la paix, de la sécurité, de la santé, de l’éducation… soient ciblés et insuffisamment soutenus ; que la population carcérale soit toujours croissante, symbole d’un échec de la réinsertion ; que des discours de haine divisent et minent notre cohésion… Cette addition de faits graves (fusillades, règlements de compte entre bandes, coups de couteau…) ne peuvent rester sans réponse forte. Voilà pourquoi, Les Engagés demandent :
- Une réunion d’urgence du Conseil régional de sécurité (CORES) ;
- Une rencontre entre les autorités régionales et fédérales qui doit déboucher sur un plan d’action clair pour endiguer ces faits ;
- Un renforcement rapide de la présence policière sur le terrain (police fédérale et locale) ;
- La mise en place d’une commission interparlementaire réunissant les Parlements bruxellois et fédéral.
De plus, au niveau national, Les Engagés demandent de procéder en urgence à l’engagement de 3.600 Policiers et de 250 magistrats. Cette demande fait suite au grand plan de transformation en matière de Justice et de Police, préparé pendant une année avec tous les acteurs de la Justice et les corps de Police. Il s’agit d’une stratégie qui s’articule autour de 10 principales priorités : Rendre le droit et les procédures plus accessibles ; Mieux accompagner et aider les victimes ; Améliorer les conditions de travail des acteurs de la Justice et de la Police ; Rendre la Justice et ses procédures plus efficaces ; Mettre en place une Police intégrée tournée vers l’avenir ; Prendre des sanctions qui ont du sens et qui préparent l’avenir ; Lutter contre la grande criminalité et le narcotrafic ; Lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent ; Lutter contre les différentes formes de cybercriminalité ; Lutter contre les violences familiales et sexuelles et protéger leurs victimes.
« Ces faits de violence nous inquiètent, comme ils inquiètent les Bruxelloises et les Bruxellois. Les autorités publiques ne peuvent délaisser ces quartiers et faire l’autruche. Le moment des beaux discours est passé, il est temps de passer à l’action et de stopper l’impunité ! », concluent Elisabeth Degryse et Christophe De Beukelaer.
