Deux nouvelles personnalités de la société civile rejoignent Les Engagés sur Liège

 La Santé à l’honneur 

 Maxime PREVOT, le Président, et Vanessa MATZ, Députée fédérale et tête de liste à la Chambre pour Liège ont le plaisir de vous annoncer l’arrivée de deux nouvelles personnalités de la société civile au mouvement centriste et citoyen Les Engagés, tous deux spécialistes reconnus en matière de santé : 

  • Isabelle HANSEZ – professeure et psychologue spécialisée en santé mentale et en burnout lié au travail, doyenne à la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Éducation de l’Université de Liège 
  • Lucien BODSON – médecin, ancien chef de clinique du service des urgences du CHU et ancien directeur de l’aide médicale urgente de la province de Liège en situation de catastrophe. 

Après l’épidémiologiste Yves Coppieters et la Vice-Présidente des Mutualités chrétiennes, Elisabeth Degryse, ces deux nouvelles arrivées en province de Liège démontrent à nouveau la crédibilité et la priorité que Les Engagés réservent à la Santé et au Bien-être au sein de leur Manifeste et de leur programme. 

Isabelle HANSEZ 

Psychologue du travail, professeure et doyenne à la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Éducation de l’Université de Liège, Isabelle HANSEZ est spécialiste de la prévention des risques psychosociaux en entreprise et de la souffrance au travail. Elle a coordonné une trentaine de projets de recherche sur les conditions de travail et le burnout tout en menant une activité de conseil auprès des entreprises et une collaboration étroite avec la Clinique du Stress et du Travail à Liège. Dernièrement, elle a également contribué à la réflexion sur la prise en charge du burnout en Belgique en tant qu’experte scientifique pour Fedris, pour le Conseil Supérieur de la santé et pour la commission des maladies professionnelles du 21ème siècle du SPF sécurité sociale. 

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C’est tout récemment qu’Isabelle HANSEZ, habitante d’Aubel, a décidé de se lancer en politique. « Les Engagés m’avaient déjà sollicitée pour l’animation de séminaires participatifs sur les questions de santé mentale et travail et de conciliation vie privée-vie professionnelle. J’ai apprécié l’humilité du mouvement qui a décidé de prendre le temps de se remettre en question et de reconnaitre la nécessité de renouveler son projet politique avec une démarche participative. Quand Les Engagés m’ont proposé de les rejoindre, j’ai pris connaissance de leur programme et le volet santé m’a vraiment intéressée. L’approche systémique avec un modèle bio-psycho-social me semble pertinent pour penser l’après-crise et pour promouvoir une santé durable. » 

Ce sont également ses échanges avec Vanessa MATZ qui l’ont convaincue de s’engager : « Ses engagements au niveau fédéral mais aussi pour toutes les Liégeoises et Liégeois, son ouverture, sa conviction par rapport à des thématiques d’actualité qui nécessitent réflexion et évolution m’ont parlé. Elle travaille avec détermination sur des dossiers qu’elle a choisis sur base de ses compétences et pour lesquels elle se sent légitime. Sa charte de « Fair politique » témoigne également de sa volonté de faire de la politique autrement, de manière respectueuse, équitable et transparente. » 

Pour Maxime PREVOT, l’arrivée d’Isabelle sur la liste fédérale des Engagés pour la circonscription de Liège constitue une vraie valeur ajoutée pour le mouvement. « Son expérience de 30 ans de recherche et d’interventions dans les organisations liées à la santé servira évidemment à alimenter activement le débat et à définir des solutions autour de thématiques qui relèvent de ses compétences : la qualité de l’emploi et des conditions de travail, la santé mentale ou encore, la qualité des trajets de soins proposés dans ce cadre ». 

Isabelle HANSEZ s’est déjà fixé les 3 dossiers sur lesquels elle souhaite particulièrement s’investir : 

  1. Développer une politique de prévention intégrée de la santé mentale liée au travail. Cette politique doit être construite sur une base pluridisciplinaire avec des focus notamment sur la nécessité de mettre en réseau les professionnels de la santé avec d’autres acteurs de l’entreprise dans la prise en charge des pathologies mentales liées au travail, ou encore sur la nécessité pour les travailleurs de disposer d’une cartographie des possibilités de prise en charge.
  2. Améliorer la qualité de l’emploi et les conditions de travail en lien avec la question de la santé mentale au travail. Un défi majeur aujourd’hui consiste à réconcilier la perspective des travailleurs pour qui la valeur travail est remise en cause ou mise à mal dans un monde du travail en pleine évolution et la perspective des organisations qui doivent aujourd’hui dans un contexte économique souvent difficile se renouveler ou se réinventer pour attirer de nouveaux talents ou maintenir les travailleurs dans l’emploi. Ceci me permet aussi d’insister sur une plus grande considération nécessaire à l’égard des difficultés rapportées par les dirigeants de PME et les indépendants.
  3. Assurer une formation de qualité des professionnels de la santé et notamment au niveau de la première ligne. On vit aujourd’hui dans un monde en constante évolution marqué récemment par la crise sanitaire et caractérisé par des mutations à la fois sociologiques, technologiques et organisationnelles sur fond de transition écologique. Ces évolutions ont fortement marqué et impactent aujourd’hui encore la santé mentale de la population, à tous niveaux : les jeunes, les travailleurs, les personnes âgées. Nos professionnels de la santé, et particulièrement les professions de soins de première ligne, doivent être formés à accompagner la population sur ces nouvelles pathologies de santé mentale. Il faut jouer à la fois sur la formation académique et sur la formation continue pour s’assurer de disposer de professionnels de la santé bien formés à ces nouvelles problématiques.

Lucien BODSON 

Médecin anesthésiologiste, réanimateur et urgentiste, le Liégeois Lucien BODSON a fait partie en 1993 des 28 premiers spécialistes belges en médecine d’urgence. 20 ans Chef de service, il a créé le SMUR de la clinique des Bruyères qui fusionnera 10 ans plus tard avec le CHU de Liège, médecin officier commandant de réserve à la Défense, officier médecin sapeur-pompier volontaire, formateur de la Police de Liège et de Bruxelles aux situations d’urgence, plus de 20 ans directeur de l’aide médicale urgente de la province de Liège pour les catastrophes, breveté de B-Fast. 

Lucien Bodson

Jusqu’il y a peu, le « Mérite liégeois 2022 » n’était pas trop intéressé par la politique mais il a suivi l’engagement de son fils Benjamin BODSON qui était jusqu’il y a peu conseiller communal à la Ville de Liège. « Il m’a montré que faire de la belle politique est encore possible et il m’a convaincu de faire le pas à mon tour et de m’engager. Je n’avais pourtant jamais pensé me lancer en politique mais le projet des Engagés, les idées, la crédibilité du mouvement ont emporté ma conviction. Les priorités sont claires et je les partage à 100%. Et puis je suis né sous le signe de la balance, donc j’aime les choses équilibrées, nuancées, justes comme Les Engagés. Ce sera l’occasion pour moi de mettre ma retraite au profit de la société, du collectif, du bien commun pour aider à porter un projet constructif, positif, citoyen et humain. Chez Les Engagés, je me sens comme dans mes pantoufles, et c’est la bonne pointure ! » 

Pour Maxime PREVOT : « Lucien dispose d’une expérience de terrain multidisciplinaire unique de plus de 40 années en médecine sur la province de Liège. Mieux que personne, il mesure l’importance de la bonne communication et d’une coordination efficace de l’ensemble des services de secours. Au-delà de s’investir sur la liste fédérale des Engagés, Lucien sera une force indéniable de propositions fortes et concrètes en matière de médecine d’urgence notamment. » 

Lucien BODSON s’est fixé 3 piliers sur lesquels il souhaite particulièrement s’investir. 

Le premier, il le partage avec Vanessa Matz, la justice et la sécurité. « Il faut donner les moyens nécessaires à tous les services pour mieux fonctionner, mieux coordonner, donner des réponses plus rapides et assurer la sécurité de l’ensemble des citoyens, c’est une des solutions pour apaiser la société. » 

Le second est l’éducation au sens large d’abord car c’est l’éducation qui construit la société de demain et singulièrement, la formation de tout le personnel soignant. « Il faut arrêter les quotas de formations, il faut former un grand nombre de médecins, d’infirmiers, de spécialistes… pour constituer des réserves, maintenant. C’est ainsi que nous éviterons des déserts médicaux, des prises de rendez – vous qui prennent des mois, des fermetures de services en cas de crise… Il est crucial d’anticiper ! » 

Le troisième pilier, ce sont les soins de santé, il faut investir rapidement dans le personnel et le matériel pour pratiquer une médecine moderne. « Nous devons améliorer l’attractivité des métiers de soins en les considérant mieux et en les revalorisant. Pour davantage d’efficacité, il faudra aussi combattre la lenteur administrative, sur le terrain, nous avons à peine quelques minutes pour prendre une décision, en politique, j’ai toujours l’impression qu’il faut des mois, voire des années. Quand les gens sont blessés, malades, mal instruits, ils tombent et la société aussi ! »