Communiqué de presse – Énergie : une vision pour en finir avec l’improvisation

Les Engagés proposent une feuille de route claire pour l’énergie nucléaire

La gestion chaotique du dossier nucléaire serait risible si elle n’était pas dramatique pour :

  • La transition climatique,
  • Les finances publiques et le portefeuille des ménages,
  • La sécurité d’approvisionnement,
  • L’image de la filière et de la Belgique en général.

Une politique énergétique cohérente ne s’improvise pas et ne peut être dictée par des dogmes ou des espoirs hypothétiques.

Georges DALLEMAGNE, député engagé à la Chambre insiste sur le fait que « Dans une telle situation, on ne peut que déplorer la réaction de la VIVALDI qui a tardé à décider, s’est contredite, divisée, a (re-)changé d’avis, pris des demi-mesures et finit, après des négociations à rallonge avec Engie, par :

  • Prolonger trop peu de réacteurs, pour une durée trop courte ; 
  • Accepter de prendre à sa charge le risque lié au coût des déchets et donc de le faire supporter par les contribuables et les consommateurs. »

Au-delà des critiques concernant cet accord, nous insistons une fois de plus sur le fait que le BeGov continue à avancer systématiquement trop tard et à court-terme alors que les questions énergétiques requièrent une vision pragmatique à long-terme.

  • Trop tard potentiellement pour les hivers 2025-2026 alors que s’il n’avait pas mis 4 ans avant d’accepter les faits, ce risque aurait été évité.
  • trop court-terme en négociant uniquement la prolongation pour 10 ans de 2 réacteurs.

Et c’est maintenant que ça se décide. LES ENGAGÉS réclament une gestion professionnelle de ce dossier par le gouvernement, stop au court-termisme de la VIVALDI ! Stop aussi aux positions dogmatiques et déconnectées de la réalité ! Faut-il rappeler qu’en 2003, le PS, le MR et ECOLO ont voté, à tort et à travers, la sortie complète du nucléaire pour 2025 ? A l’époque dans l’opposition, nous nous étions opposés à cette décision.

Comme nous le disons depuis quatre ans, notamment par l’intermédiaire de Christophe DE BEUKELAER qui fut le premier député francophone à oser remettre en question la fin du nucléaire, en l’état actuel des connaissances, le plus raisonnable est de tabler sur un mix énergétique comportant une part de nucléaire tant à court-, qu’à moyen- et à long-terme.

Le député bruxellois insiste également à propos des centrales de nouvelle génération« il y a urgence d’autant plus que de nombreux pays sont en train de passer commande et nous devons décider pour 2025 si nous voulons avoir les premières livraisons en 2035 et éviter un nouveau risque de pénurie ».

Comme le souligne Yvan VEROUGSTRAETE, vice-président des Engagés : « En matière énergétique, le mot clé est ‘ET’ et non ‘OU’. Il ne faut pas opposer les leviers qui peuvent être activés, chacun ayant ses avantages, ses inconvénients et ses limites. Il faut au contraire les additionner. » C’est dans cet esprit que Les Engagés ont proposé le 5 septembre 2022 un mix énergétique d’avenir : le plan « quatre-quarts ».

Les Engagés estiment que la Belgique doit adopter une roadmap nucléaire :

  1. Instaurer immédiatement un moratoire sur les travaux préparatoire au démantèlement de Doel 3 et Tihange 2.
  2. Prolonger les réacteurs existants tant qu’ils se conforment aux exigences de sûreté et de sécurité
  3. Partir du principe qu’il faudra construire de nouvelles centrales nucléaires, pour remplacer les existantes mais aussi augmenter la capacité totale afin de faire face au besoin croissant d’électricité.

Retrouvez le plan « quatre-quarts » et le détail de notre feuille de route « nucléaire » dans la note ci-joint !

Si la Belgique veut conserver sa place dans la filière nucléaire, il est indispensable qu’elle continue à développer les ressources qui lui permettent de faire le pont technologique avec le futur.

Contact Presse : Carmen de Lhoneux – carmen.delhoneux@lesengages.be – 0478991530