L’Enfance fait sa part
L’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) entame une nouvelle étape de son histoire, guidée par une conviction forte : recentrer l’action publique sur ce qui compte vraiment — l’accueil, la santé et le bien-être des plus jeunes. Nous voulons un ONE à nouveau fort de sa mission, doté d’une gouvernance modernisée, d’un financement assaini et d’un cap clair : la transparence, la flexibilité et l’efficacité au service des familles.
Assumer nos responsabilités, c’est aussi faire des choix. La dotation informatique sera ajustée, et les subventions ne seront pas indexées en 2026. Le critère d’encadrement évoluera vers une norme guide, en phase avec la réalité du terrain, tandis que la mise en œuvre de l’arrêté MILAC est reportée pour en garantir la réussite.
Mais ces efforts s’accompagnent d’un signal fort : la fin du sous-financement structurel des missions de l’ONE, grâce à la renégociation de son contrat de gestion. Soutenir l’enfance, c’est investir dans la société tout entière. C’est donner à chaque enfant les meilleures chances dès le départ, avec un service public plus solide, plus juste et plus efficace.
La Jeunesse fait sa part
Notre jeunesse mérite un cadre clair, stable et porteur d’avenir. Trop souvent, les textes qui régissent le secteur se sont empilés au fil du temps, rendant le système lourd et inéquitable. Nous ouvrons donc une nouvelle phase : celle de la simplification, de la cohérence et de la lisibilité.
Avec une enveloppe budgétaire fermée, nous faisons le choix de la clarté plutôt que de la dispersion. Le moratoire décidé pour 2026 et 2027 marque un temps de respiration nécessaire. Il suspend temporairement les nouvelles demandes d’agrément, les sauts de classe et les changements d’indice afin de redéfinir, en concertation avec les acteurs du terrain, un financement plus juste et plus transparent.
Notre ambition est intacte : offrir à chaque jeune les moyens de s’émanciper, de s’engager et de se construire dans un environnement où la clarté remplace la complexité, et où la justice guide chaque décision.
L’Aide à la Jeunesse fait sa part
L’Aide à la Jeunesse demeure une priorité absolue. Car chaque jeune qui décroche, c’est un avenir qui s’éloigne. Notre responsabilité, c’est de l’accompagner, de le soutenir et de lui offrir une vraie chance de rebondir. Les moyens sont renforcés pour améliorer la prise en charge, consolider les équipes de terrain et intensifier le travail avec les familles. Nous voulons des dispositifs plus humains, plus proches et plus efficaces. Dans le même temps, une meilleure gestion des ressources est engagée : optimisation du fonctionnement, mutualisation des pratiques, modernisation des outils numériques.
Il ne s’agit pas de réduire, mais de mieux utiliser. L’efficacité n’est pas l’ennemie de la solidarité — elle en est la condition. Nous voulons un système qui conjugue exigence, humanité et cohérence, au service de chaque jeune.
Les Maisons de Justice font leur part
Les Maisons de Justice jouent un rôle essentiel dans notre société : elles incarnent le lien entre sanction, accompagnement et réinsertion. Leur mission est exigeante, car elle touche à la sécurité, à la confiance et à la dignité.
Nous les renforçons concrètement : déploiement du bracelet d’éloignement pour protéger les victimes de violences intrafamiliales, maintien de l’encadrement à la Maison de Justice de Bruxelles, et investissements ciblés pour contribuer à la gestion de la surpopulation carcérale.
Parallèlement, des mesures de rationalisation — non-indexation temporaire de certaines subventions, réduction de coûts de formation — permettront de préserver l’équilibre budgétaire sans sacrifier la qualité du service.
Car protéger, accompagner, réinsérer : c’est cela, la justice au service des citoyens. Une justice qui agit avec rigueur, mais aussi avec humanité et efficacité.