« Être à la Pride de Budapest, c’est un acte de soutien face à l’intolérance »

Il y a quelques semaines, le gouvernement de Viktor Orbán interdisait la « Budapest Pride ». En réponse à cette décision, notre président et eurodéputé Yvan Verougstraete a annoncé sa participation à l’événement : une présence symbolique pour défendre les droits fondamentaux et la liberté d’expression au cœur même de l’Union européenne.

« Si je suis aujourd’hui à Budapest, c’est pour marcher aux côtés de celles et ceux que l’on tente de réduire au silence. Je ne peux pas accepter qu’au cœur même de l’Europe, la liberté de s’exprimer et le droit d’aimer qui l’on veut, puissent être remis en question… Ce sont des droits fondamentaux, non négociables.« 

Notre président a par ailleurs rencontré le maire de Budapest qui a souhaité organiser cette marche des fiertés hongroises afin de contourner la loi permettant à la police d’interdire les marches LGBTQIA+ : « une décision courageuse qu’il faut saluer ».
Cette décision intervient dans un contexte inquiétant, de remise en question plus large de principes fondamentaux que l’on croyait définitivement acquis. Respect de la liberté de la presse, de l’indépendance de la justice, de la liberté d’expression. Nous ne pouvons rien laisser passer dans cette guerre de destruction culturelle que certains veulent mener, aux Etats-Unis mais aussi, de plus en plus, en Europe.

En Hongrie, la dérive autoritaire se double aussi d’une politique de plus en plus répressive à l’encontre des minorités, notamment des personnes LGBTQIA+. L’interdiction envisagée de la Pride par les autorités hongroises constitue une atteinte grave aux valeurs européennes : liberté, égalité, dignité humaine.

Par cette présence, Yvan Verougstraete entend rappeler que l’Union européenne ne peut pas tolérer que des États membres bafouent les droits fondamentaux tout en profitant des avantages de l’Union. Nous devrions être plus stricts avec ceux qui ne respectent pas nos valeurs fondamentales.