L’accueil de la Petite Enfance : un engagement ferme malgré les défis

Notre ministre Valérie Lescrenier le rappelle, l’accueil de la Petite Enfance demeure une priorité absolue pour les gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie. Malgré un contexte budgétaire contraint, les engagements seront respectés.

La ministre Valérie Lescrenier est pleinement consciente des difficultés rencontrées par le secteur et réitère son immense respect pour la profession. L’accueil de la Petite Enfance demeure une priorité absolue pour les gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie. Malgré un contexte budgétaire contraint, les engagements seront respectés.

Cette semaine encore, la Wallonie l’a démontré avec un plan de rénovation des crèches permettant de sauvegarder 51 structures et 1.292 places dans les milieux d’accueil de la Petite Enfance. 31 millions d’euros ont également été précédemment mobilisés pour sauver le plan Équilibre. On soulignera enfin le maintien du subventionnement des APE pour la Petite Enfance, pour les projets existants et futurs.

Depuis le début de la législature, des mesures concrètes ont également été mises en œuvre en Fédération Wallonie-Bruxelles pour le personnel des milieux d’accueil de la Petite Enfance. D’une part, au travers la revalorisation des accords du non-marchand pour un montant de 2,6 millions d’euros en 2025. D’autre part, en 2024 et 2025 par la concrétisation d’un financement supplémentaire de 200 € par place et par an pour soutenir les crèches non subventionnées.

Le budget de l’ONE, deuxième poste après l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, s’élève à 761 millions d’euros. Il doit également faire sa part d’effort au vu de la situation budgétaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour 2026, le secteur de l’accueil de la Petite Enfance devra réaliser un effort de 5,1 millions d’euros sur un budget total de 411 millions dédiés au secteur de l’accueil de l’enfance, cela représente 1,2 %. Le solde des efforts budgétaires à consentir concernera principalement le fonctionnement interne de l’ONE, notamment l’informatique.

Ces ajustements budgétaires ne signifient pas une absence de réponses pour le personnel en difficulté. C’est pour cette raison, notamment, que l’ONE se recentrera sur ses missions essentielles pour prioriser ses actions et rendre le fonctionnement des milieux d’accueil plus soutenable à court, moyen et long terme.

Une concertation ouverte pour des solutions durables

D’autres pistes seront également étudiées avec le secteur. Le rapport d’audit de la Cour des Comptes, qui sera analysé le 18 novembre par la commission de l’Enfance, de la Jeunesse, de l’Aide à la Jeunesse et des Maisons de Justice du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles amène à des constats auxquels la ministre de l’Enfance ne peut rester insensible et qui ont permis d’entamer un réflexion dès leur publication. En outre, les recommandations des experts mandatés pour le budget 2026, nourriront également la réflexion. Enfin, la Task force chargée de réfléchir à des modèles innovants que la ministre a mise en place en début de législature, et dans laquelle siègent les représentants du secteur, est une source complémentaire d’alimentation de la réflexion afin de trouver des solutions pour la pérennisation du secteur.

En concertation avec les partenaires sociaux, la ministre a d’ores et déjà convenu d’une rencontre avec le secteur de l’Enfance le vendredi 21 novembre afin d’échanger, de réfléchir et de collaborer en concertation, dans un esprit constructif et posé.

La ministre Valérie Lescrenier et les gouvernements dont elle fait partie ont un objectif clair pour cette législature : créer des places d’accueil et les rendre viables. La réussite de ce projet reposera également sur une concertation constructive avec l’ensemble des acteurs du secteur.