Les Engagés, le CSV et le CSP unis face aux enjeux transfrontaliers

Ce lundi 25 septembre, Les Engagés, le CSV et le CSP se sont rassemblés à Arlon afin d’exposer une feuille de route de redynamisation de la coopération transfrontalière de notre région qui permettra de faciliter le quotidien des citoyens luxembourgeois et en particulier des transfrontaliers.

La Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg partagent une riche histoire commune et une coopération de plus de 100 ans, depuis la signature du traité instituant l’Union économique belgo-luxembourgeoise (UEBL) en 1921. Pour Maxime PREVOT, Président des Engagés, « cette coopération doit s’adapter à des défis majeurs, qui ne peuvent être entravés par la lasagne institutionnelle. La crise de la COVID nous invite à repenser le cadre et à l’adapter conformément à la réalité qui nous est imposée. Je propose donc la création d’une structure permanente entre Les Engagés, le CSV et le CSP pour discuter des principaux enjeux auxquels notre société est confrontée, qu’ils soient sur le plan des transitions économiques, sociales, climatiques, énergétiques, de santé et bien-être…»

Pour Luc FRIEDEN, tête de liste du CSV aux élections législatives, il est temps pour une nouvelle politique tant pour le Luxembourg que pour la Grande Région : « Le Luxembourg a besoin d’une nouvelle politique pour sortir de la multiplicité des crises actuelles. Pour ce faire, il nous faut un changement de gouvernement au Luxembourg. Ce changement n’est possible qu’avec le CSV ».

Les priorités de cette nouvelle politique sont avant tout une augmentation du pouvoir d’achat des citoyens, un accroissement de l’offre en matière de logement ainsi qu’un accès plus rapide aux soins de santé. Et d’ajouter : « Notre objectif est de faire du Luxembourg un pays moderne avec une forte cohésion sociale. L’économie, le social et l’écologie doivent se développer main dans la main. Sans une économie compétitive et durable, il ne peut y avoir de progrès social ni de transition écologique et numérique réussie. Pour le CSV, cette vision pour le Grand-Duché est tout aussi valable pour la Grande Région en général et pour la coopération transfrontalière avec la Belgique en particulier ».

En ce qui concerne plus concrètement la coopération transfrontalière, deux impératifs s’imposent pour Les Engagés, le CSV et le CSP : protéger nos citoyens et soutenir nos communes tout en repensant aussi notre cadre de fonctionnement.

  • Protéger nos citoyens :  en leur assurant des soins de santé de qualité, des meilleures garanties dans l’accès à l’emploi et sa préservation en cas de crise économique car aucun aléa ne doit fragiliser notre union. Un meilleur accompagnement des télétravailleurs, qui ne doivent pas être victimes du statu quo et de la rigidité administrative, s’impose tout autant. Pour Luc FRIEDEN, « le seuil fiscal actuel des 34 jours de télétravail doit êtresensiblement augmenté ». Pour Maxime PREVOT, Président des Engagés, « le système des rétrocessions doit être poursuivi sur le long terme car c’est le socle de notre solidarité transfrontalière garant du bon fonctionnement de nos communes et des services à tous nos résidents qu’ils soient belges ou luxembourgeois ». Il en va de même des patrouilles policières transfrontalières qui « garantissent la sécurité de nos citoyens ».  Maxime PREVOT souligne encore que « le CSV a prouvé, dans son histoire, son attachement et sa loyauté au développement de la coopération transfrontalière et son investissement dans la construction européenne ».
  • Soutenir nos communes : afin qu’elles continuent à assurer un cadre de vie sain. La coopération au niveau sanitaire doit être renforcée. La fluidification et la diversification de l’usage des transports sont également des priorités à poursuivre. Enfin, l’accès à l’information aux services de santé et d’offre d’emploi doit être amélioré de part et d’autre de la frontière. Pour Jérôme FRANSSEN, Président du CSP, « l’expansion dans les meilleurs délais des routes ainsi que du réseau de trains et de bus constitue une priorité. Il nous faut en outre accroitre les formations en soins de santé de part et d’autre de la frontière ». Pour Jérôme FRANSSEN, « un nouveau gouvernement luxembourgeois avec la participation du CSV donnera une voix plus forte pour notre grande région à Bruxelles ».