Libération d’Olivier Vandecasteele : Les Engagés demandent au gouvernement fédéral un volontarisme sans faille et une stratégie cohérente

Les Engagés se demandent quelle est la ligne du gouvernement fédéral quant à la volonté de libération du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele actuellement détenu de manière arbitraire et inhumaine en Iran.

Entre un traité – qui doit permettre l’échange avec un terroriste – bloqué sans grande surprise par la Cour constitutionnelle, la prudence extrême de la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib et le volontarisme singulier du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne « nous réussirons à récupérer Olivier Vandecasteele », la majorité fédérale ne montre pas une stratégie cohérente afin de ramener le prisonnier belge au pays et lui éviter 40 ans de prison ainsi que 74 coups de fouet. L’intervention du commissaire européen Didier Reynders, la semaine passée, encourageant Hadja Lahbib à se rendre à Téhéran – et sans réponse positive de celle-ci – a encore ajouté du flou sur l’action du gouvernement voire a mis en exergue l’absence d’actions significatives.

Les Engagés, dans l’opposition mais avec le souci d’œuvrer collectivement à une issue favorable que nous souhaitons tous, invitent le gouvernement fédéral à tout mettre en œuvre et à définir une stratégie claire pour arriver à libérer Olivier Vandecasteele. Ceci sans attendre l’avis définitif de la Cour constitutionnelle attendu au mois de mars et pas besoin de traité qui ouvrirait la porte à d’autres risques terroristes. Toutes les voies de droit, toutes les options politiques n’ont pas été engagées. La coordination européenne est clairement insuffisante.

Nous encourageons Hadja Lahbib à se déplacer dans la capitale iranienne et à prendre tous les contacts internationaux nécessaires pour intensifier la pression sur le régime. A cet égard, le ministre de la Justice a clairement laissé entendre qu’il pouvait y avoir des sanctions. Lesquelles ?

La confusion, les dissonances et le manque de cohésion actuels ne peuvent en rien favoriser une issue heureuse que tout le pays souhaite.

Tout doit être fait pour que notre compatriote puisse revenir au pays dans les meilleurs délais et les meilleurs conditions de santé. Mais la voie que le gouvernement a emprunté n’est pas la bonne, elle est même dangereuse

Maxime Prévot sur le plateau de la RTBF