Malades de longue durée, plan de cohésion sociale, allongement du congé de naissance: des avancées significatives

Les Engagés se réjouissent de plusieurs avancées significatives dans l’accord budgétaire concernant les malades de longue durée, le plan de cohésion sociale, et un allongement du congé de naissance.

« Avec nos négociateurs au gouvernement, le groupe parlementaire Les Engagés a veillé à ce que chaque mesure serve un cap clair : construire une société plus juste et plus humaine, en protégeant les personnes et en préservant la cohésion sociale plutôt qu’en opposant les uns aux autres », posent les députées fédérales Les Engagés Isabelle Hansez et Anne Pirson, membres de la Commission des Affaires sociales.

Malades de longue durée : prévention, humanité, responsabilité renforcée

L’accord vise à ne pas laisser les malades de longue durée en marge de la société et les aider, s’ils le peuvent, à retrouver plus rapidement un travail à temps plein ou partiel, en réformant les dispositifs actuels.

Il comprend un dispositif large de prévention de l’invalidité. Ce dispositif comprend notamment deux avancées souhaitées par Les Engagés :

  • La mise en place d’un plan national burn out qui vise mobiliser toutes les expertises, toutes les forces vives de notre pays pour faire face à ce fléau dans les mois qui viennent en privilégiant l’intelligence collective ;
  • Un renforcement des soins psychologiques à travers un pilier préventif axé sur les travailleurs, mettant l’accent sur la détection précoce et l’intervention rapide afin de réduire l’absentéisme et de prévenir les arrêts de travail et un pilier d’accompagnement axé sur les personnes en incapacité de travail et les demandeurs d’emploi, via un soutien de proximité sur les lieux de travail et une collaboration étroite avec les services de l’emploi.

Il assure l’humanité de l’accompagnement des personnes : les personnes malades en incapacité médicale de reprendre un travail sont bien entendues assurées de préserver leur allocation. L’accompagnement social et médical est renforcé.

Il responsabilise toutes les parties prenantes dans la réduction de l’invalidité et l’amélioration des conditions du retour au travail total ou partiel.

« Nous avons voulu que la réforme soit à la fois plus rigoureuse et plus humaine. Les Engagés ont obtenu des garde-fous clairs pour garantir la dignité des malades et éviter toute sanction injuste. Mais il faut aussi reconnaître que la problématique des longues incapacités nous concerne tous : le médecin, l’employeur, la mutualité, la personne malade. L’objectif est de mieux accompagner, pas de punir », souligne Isabelle Hansez.

Plan de cohésion sociale : une nécessité rencontrée

La demande des Engagés d’assurer la mise en place d’un plan de cohésion sociale a été rencontrée. Des moyens complémentaires permettront de consolider les actions locales de lutte contre la pauvreté, de soutenir les services de proximité et d’accompagner les initiatives d’inclusion.

Outre un dispositif assurant la baisse des prix de l’électricité, ce plan de cohésion social intègre le financement d’un accord social majeur pour les soins de santé : 427 millions d’euros seront dégagés pour améliorer l’attractivité des métiers, renforcer les équipes et soutenir la qualité des soins.

Pour les Engagés, il était aussi primordial de pouvoir obtenir l’assimilation des périodes de maladie à des périodes de travail dans le cadre de la réforme des pensions. Il s’agit d’un correctif majeur que nous apportons pour qu’il n’y ait pas de double peine, à savoir avoir été malade durant sa carrière, mais de surcroît de se voir pénalisé par la maladie au moment du calcul de sa pension.

« La cohésion sociale et le soutien aux professionnels de la santé sont au cœur de notre engagement. Dans un contexte budgétaire exigeant, nous nous concentrons sur l’essentiel : le lien social, les services de proximité et les soins. Ce sont des avancées concrètes et significatives pour les citoyens et le secteur des soins », précise Isabelle Hansez.

Une semaine supplémentaire pour le congé de naissance

Une première étape concrète est franchie dans la mise en place du crédit familial, appelé à devenir un cadre unifié pour les droits aux congés liés à l’enfant, quel que soit le statut professionnel des parents. Le gouvernement présentera en juillet 2026 un avant-projet de loi définissant ce cadre commun, comprenant le crédit de naissance, le congé parental et un congé complémentaire. Dès cette phase transitoire, Les Engagés ont obtenu l’instauration d’une semaine supplémentaire de repos de maternité ou de congé de naissance, librement transférable entre les deux parents.

« Le crédit familial répond à une réalité simple : les familles doivent pouvoir compter sur un système lisible, équitable et adapté à tous les parcours professionnels. Cette semaine supplémentaire est une première avancée importante en ce sens », ajoute Anne Pirson.