Malades de longue durée : prévention, humanité, responsabilité renforcée
L’accord vise à ne pas laisser les malades de longue durée en marge de la société et les aider, s’ils le peuvent, à retrouver plus rapidement un travail à temps plein ou partiel, en réformant les dispositifs actuels.
Il comprend un dispositif large de prévention de l’invalidité. Ce dispositif comprend notamment deux avancées souhaitées par Les Engagés :
- La mise en place d’un plan national burn out qui vise mobiliser toutes les expertises, toutes les forces vives de notre pays pour faire face à ce fléau dans les mois qui viennent en privilégiant l’intelligence collective ;
- Un renforcement des soins psychologiques à travers un pilier préventif axé sur les travailleurs, mettant l’accent sur la détection précoce et l’intervention rapide afin de réduire l’absentéisme et de prévenir les arrêts de travail et un pilier d’accompagnement axé sur les personnes en incapacité de travail et les demandeurs d’emploi, via un soutien de proximité sur les lieux de travail et une collaboration étroite avec les services de l’emploi.
Il assure l’humanité de l’accompagnement des personnes : les personnes malades en incapacité médicale de reprendre un travail sont bien entendues assurées de préserver leur allocation. L’accompagnement social et médical est renforcé.
Il responsabilise toutes les parties prenantes dans la réduction de l’invalidité et l’amélioration des conditions du retour au travail total ou partiel.
« Nous avons voulu que la réforme soit à la fois plus rigoureuse et plus humaine. Les Engagés ont obtenu des garde-fous clairs pour garantir la dignité des malades et éviter toute sanction injuste. Mais il faut aussi reconnaître que la problématique des longues incapacités nous concerne tous : le médecin, l’employeur, la mutualité, la personne malade. L’objectif est de mieux accompagner, pas de punir », souligne Isabelle Hansez.