Or le temps presse. On ne peut laisser une Région aussi essentielle pour le pays, riche de sa diversité et de son dynamisme dépérir ainsi, paralysée par des blocages politiques. Notre devoir est de rendre aux citoyennes et citoyens bruxellois ce à quoi ils ont droit : un projet ambitieux, un exécutif solide, et des solutions aux défis du quotidien.
C’est dans cet esprit que, pour tenter de trouver des solutions à cette crise politique, quatre partis -Groen, Vooruit, Cd&V et Les Engagés- ont décidé de confier un mandat de « facilitateur » à Yvan Verougstraete. Sa mission consiste à rassembler un maximum de partis prêts à discuter ensemble d’un projet positif, en tenant compte de l’esprit dynamique des forces vives de Bruxelles qu’il a rencontré pendant l’été. Pour ce faire, il commencera par consulter l’ensemble des partis démocratiques lors d’entrevues bilatérales ces 18, 19 et 20 août afin de préparer, très rapidement, une note-cadre équilibrée et d’identifier ceux qui sont prêts à démarrer des négociations sur cette base.
L’objectif est de renverser l’ordre des priorités en définissant, avant tout, un projet ambitieux autour duquel il sera possible de rassembler une majorité suffisante.
Si, dans un premier temps, il n’est pas possible de rassembler cette double majorité, les quatre partis se disent prêts à poursuivre le travail de fond, avec pour objectif de la construire en cours de processus, sur base d’un projet solide et dans un esprit de responsabilité.
Si tel est le cas, des contacts seront maintenus avec les partis qui ne sont pas autour de la table afin de maximiser les chances d’obtenir le point d’équilibre permettant de dégager ces majorités.
Les partis assis à la table de négociation définiront à quel moment la main devrait être reprise par un formateur. L’objectif étant que celui-ci puisse, en tout état de cause, installer un gouvernement avant la rentrée parlementaire bruxelloise, soit le 15 septembre.
Il ne s’agit plus de tester des majorités, mais de construire une dynamique positive. Celle d’une Région qui refuse l’enlisement et choisit le sursaut.
La fin de l’été sera décisive. L’automne doit marquer un nouveau départ.
Notre priorité est commune : sortir Bruxelles de l’inaction, retrouver notre fierté et remettre la Région au service de ses habitants.