« Nous ne pouvons plus tolérer que des intérêts à court terme continuent de bloquer des décisions vitales pour l’avenir de notre planète. Ce traité est une nécessité. Un impératif. Une urgence » clame Yvan Verougstraete, Eurodéputé en charge de l’environnement et président des Engagés.
Car pendant que certains tergiversent, la pollution plastique ravage les océans, empoisonne nos corps, dévaste les écosystèmes et étouffe les pays les plus vulnérables.
De Nairobi à Nice, des coalitions de pays engagés ont tracé une voie claire : il faut réduire la production, interdire les plastiques les plus dangereux, responsabiliser les producteurs et instaurer un mécanisme financier ambitieux. Ce cap doit être tenu à Genève.
Face aux blocages orchestrés par les pays producteurs de pétrole et aux ambiguïtés de certains grands acteurs, nous appelons l’Union européenne à tenir une position ferme, claire et ambitieuse. Elle ne doit pas se contenter de discours ; elle doit peser de tout son poids diplomatique pour faire aboutir un traité robuste, universel et contraignant.
« Le plastique ne connaît pas de frontière. Ce traité doit être global, ambitieux, contraignant. Les pays les plus vulnérables paient le prix fort de notre inertie. Ce traité est aussi une question de justice mondiale » rajoute-t-il.
Genève ne doit pas devenir un sommet de plus sur la liste des occasions manquées.
« La lâcheté politique n’est pas une option. Ce traité, c’est un mur entre nous et la catastrophe écologique. S’il cède sous la pression des lobbys, alors c’est nous tous qui en paierons le prix. Nous devons choisir entre un avenir sous plastique ou un futur vivable. Le compromis ne peut plus être un prétexte au recul » conclut Yvan Verougstraete.
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