Vivre en harmonie avec la nature

Un « Quatre-quarts » décarboné : Pour un mix énergétique renouvelable et nucléaire

Nous voulons complètement décarboner l’énergie consommée en Belgique, en veillant à ce qu’elle soit essentiellement produite en Belgique et vendue à un prix raisonnable. Nous devons limiter au maximum l’usage du pétrole et du gaz. Pour y arriver, nous aurons besoin des énergies renouvelables et du nucléaire, mais aussi d’une forte réduction de nos besoins énergétiques.

81%
Aujourd’hui, le pétrole, le gaz naturel et le charbon couvrent 81% de l’énergie consommée en Belgique, soit 7% de moins qu’en 1990. Ce pourcentage doit pourtant atteindre 0 d’ici 25 ans !
0 KWh
C’est la production d’électricité renouvelable quand il n’y a ni vent ni soleil et que les capacités de stockage sont épuisées. L’électricité verte doit être massivement développée mais elle ne permettra pas de rencontrer les besoins croissants en énergie, de surcroît avec l’électrification accrue du parc automobile et des logements.
40
Une centrale électrique au gaz émet environ 40 fois plus de CO2 qu’une centrale nucléaire pour produire la même quantité d’électricité.

Ce que nous proposons 

Pour développer un mix énergétique local et décarboné, nous proposons la recette du gâteau « Quatre-quarts » : pour couvrir 100% de nos besoins énergétiques en 2050, nous tablons sur environ :

  • 25% d’économies d’énergie (isolation, équipements « basse énergie », sobriété…) ;
  • 25% d’électricité renouvelable (photovoltaïque, éolien, géothermie, cogénération, hydrolien, solutions de stockage, flexibilité de la demande…) ;
  • 25% de nucléaire (prolonger le plus grand nombre possible de réacteurs existants jusque 2045, si les conditions de sécurité sont rencontrées, et investir dans des réacteurs de nouvelle génération plus sûrs et produisant moins de déchets) ;
  • 25% de combustibles et de chaleur décarbonée (biogaz, biofuel, carburants de synthèse, hydrogène, bois…).

Pour y arriver, nous aurons besoin de la contribution du secteur privé et des citoyens ! Le Fédéral et les Régions doivent donc mettre en place des mécanismes de soutien et notamment réduire les risques financiers pour les investisseurs, qu’ils soient petits ou grands. En échange, les investisseurs devront accepter de reverser leurs éventuels surprofits si le prix de l’énergie devait à nouveau s’envoler. Nous devons aussi stabiliser le cadre légal et fiscal afin de rassurer les particuliers et les entreprises qui souhaitent investir. Ceux-ci ont besoin d’avoir confiance. On ne doit pas changer les règles à tout bout de champ.

Pourquoi ?

  • L’électricité renouvelable est intermittente. Quand il n’y a pas de soleil et de vent, on ne peut pas couvrir toute la demande. Les solutions de stockage ont également leurs limites. On doit donc couvrir une partie de la demande, celle qui est constante (la base load ) par une énergie pilotable et tout le temps disponible, comme par exemple, le nucléaire ;
  • En diversifiant les sources d’énergie et les solutions, on ne dépend pas d’une seule technologie ;
  • Le « Quatre-quarts » assure à la Belgique une relative indépendance énergétique. Cela permet à notre pays de ne pas dépendre de la bonne volonté des pays voisins en cas de pénurie. Cela donne surtout la possibilité à la Belgique de fournir de l’énergie aux autres pays européens et vice versa ;
  • Opposer le renouvelable et le nucléaire n’a pas de sens. Cela revient à opposer deux sources d’énergie décarbonée alors que la lutte contre les émissions de C02 est cruciale. Nous avons besoin des deux pour remplacer progressivement les énergies fossiles qui constituent encore aujourd’hui 80% des sources d’énergie du pays (logements, véhicules…).

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