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19. Généraliser Le Recours à L’eau De Pluie Et Aux Autres Alternatives Pour Les Wc
Vivre en harmonie avec la nature

Généralisons le recours à l’eau de pluie et aux autres alternatives pour les WC

Nous voulons limiter le gaspillage de l’eau potable et protéger le portefeuille des ménages, en généralisant autant que possible les chasses d’eau écologiques. Nous souhaitons rendre les WC plus durables, mais de façon progressive.

30%
Jusqu’à 30% de l’eau potable consommée chaque année dans un logement part dans les WC.
4
Les toilettes domestiques utilisent annuellement l’équivalent de 4 piscines de 10 m³ (pour une famille de 4 personnes qui consomme 140 m³).
200€/an
L’eau potable rejetée dans les WC coûte 200€ par an à chaque ménage. Mais d’ici quelques années, avec la hausse probable du prix de l’eau, la facture pourrait être bien plus salée.

Ce que nous proposons

Le recours à une solution alternative à l’eau potable (eau de pluie, eaux usées de la douche, toilettes sèches…) sera imposé dans un premier temps aux nouvelles constructions, ainsi que dans le cadre de la rénovation lourde. Parallèlement, la formation des architectes et corps de métier sera revue afin qu’ils soient attentifs à mieux utiliser l’eau et l’économiser. Enfin, des incitants financiers seront prévus par les Régions pour soutenir ce type d’investissement.

Pourquoi ?

  • L’eau potable est aujourd’hui une ressource précieuse qui tend à se raréfier et qui coûte de plus en plus cher pour être traitée (notamment afin d’en extraire certains polluants) et distribuée. La facture ne va cesser de croître et il faut aider les ménages à utiliser l’eau avec plus de parcimonie ;
  • La grande majorité des bâtiments utilisent l’eau de ville pour alimenter les chasses d’eau et ne sont pas équipés d’un système de pompage de l’eau de pluie. Beaucoup de logements ne disposent pas non plus d’une citerne, plus particulièrement en ville ;
  • La Wallonie dispose de réserves d’eau potable et reste donc moins touchée par les risques de pénurie que la Flandre ou d’autres régions européennes. Cet or bleu doit toutefois être géré avec sagesse car la Région devra probablement à l’avenir alimenter davantage ses voisins.

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