La culture et l’éducation pour tous

Une reconnaissance pour nos artistes : Garantissons un véritable statut aux artistes

Nous voulons assurer une reconnaissance et un statut social dignes aux artistes. Le statut des artistes créé sous cette législature n’en est toujours pas réellement un. Nous voulons répondre aux inquiétudes
et demandes du secteur et réaliser les améliorations nécessaires pour que chaque artiste ou technicien puisse enfin bénéficier d’un statut décent tant sur le plan social que fiscal et se sente considéré par la société.

930,12€
Le montant de l'allocation mensuelle moyenne par artiste en 2019.
41.000
Le nombre de personnes titulaires d'une "carte artiste" en 2021 selon l'ancienne Commission Artistes.

Pourquoi ?

  • La réforme récemment menée au fédéral ne répond pas malheureusement à la totalité des besoins exprimés. Il est indispensable que la concertation avec les artistes se poursuive durant la phase d’implémentation de la réforme, l’objectif étant qu’une politique d’emploi artistique ambitieuse, couplée à de nouvelles pratiques professionnelles, ait pour effet de supprimer la majorité des problèmes qui relèvent du « statut d’artiste » ;
  • Soutenir les artistes et investir dans la culture est un choix de société porteur de nos valeurs.

Ce que nous proposons

Les artistes doivent obtenir une gestion spécifique (organisme spécifique ou département spécifique, circuit financier spécifique, sortie des statistiques des demandeurs d’emploi…) et ne pas être traités comme des demandeurs d’emploi. La mission de la Commission du travail
des Arts nouvellement instituée, doit bénéficier d’un soutien accru. Les conditions et la charge de travail doivent être évaluées afin de pouvoir apporter, en concertation avec les membres, les adaptations nécessaires. Les exigences prévues pour le renouvellement automatique de
l’attestation indispensable pour accéder au statut doivent être revues en concertation avec les fédérations représentatives. Le périmètre des bénéficiaires doit être repensé afin de réduire les faiblesses du volet « social » de cette réforme qui, en l’état actuel, exclut certains métiers techniques et les métiers de la diffusion. L’accès au statut ne doit pas être conditionné à la nécessité que « la nature du travail réalisé soit strictement artistique ». Les techniciens, diffuseurs, et professeurs d’écoles des arts par exemple, devraient y avoir accès.

Découvrir nos autres propositions