La culture et l’éducation pour tous

L’alternance, ça marche : Intensifions l’enseignement et la formation en alternance

Nous voulons organiser de manière plus efficace la formation et l’enseignement en alternance et responsabiliser les employeurs afin qu’ils soutiennent le développement de l’alternance. Nous pensons que la formation en alternance peut non seulement être épanouissante pour les jeunes et les travailleurs, mais constitue aussi un élément de réponse essentiel au problème majeur des métiers en pénurie et de fonctions critiques qui handicapent le redressement économique.

85%
Le pourcentage des apprenants de l’IFAPME obtiennent un emploi dans les 6 mois de la réussite de leur parcours de formation IFAPME.
158
Le nombre de métiers en pénurie et fonctions critiques répertoriés en Wallonie par le FOREM (2023). Ce nombre est de 108 à Bruxelles.
18.000
Le nombre d’emplois à pourvoir dans le secteur de la construction en Wallonie et à Bruxelles.

Ce que nous proposons

L‘enseignement et la formation en alternance seront élargis à de nouveaux métiers et nous veillerons à ce que l’alternance soit accessible sur l’ensemble du territoire. L’offre de bacheliers et de masters en alternance sera également renforcée dans l’enseignement supérieur. L’accès de certaines aides aux entreprises aura pour condition l’ouverture de places de stages et la formation de stagiaires, notamment dans le respect de clauses sociales intégrées aux marchés publics.

Un rapprochement sera réalisé entre les opérateurs de la formation en alternance et de l’enseignement en alternance afin de favoriser les synergies entre eux. Les acteurs régionaux de formation professionnelle pourraient être représentés dans les conseils de direction des CEFA.

Les centres IFAPME/EFPME pourraient être reconnus comme des écoles subventionnées dont les acteurs de la formation professionnelle seraient le pouvoir organisateur. Au sein de ces écoles en alternance, la formation générale pourrait être assurée par des enseignants sur la base de programmes adaptés et reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles, tandis que le lien avec les entreprises pourrait être assuré par les organismes régionaux.

Pourquoi ?

  • Pour les jeunes qui y sont prédisposés, apprendre leur futur métier en milieu d’entreprise, dans le cadre de la formation en alternance, est une garantie d’excellence, d’épanouissement et d’insertion dans la vie professionnelle, sans passer par une période d’inactivité et d’attente éventuelles d’allocations d’insertion ;
  • Même si elle est trop peu prisée en Belgique francophone, la formation en alternance affiche d’excellents résultats en termes d’insertion professionnelle pour les jeunes qui s’y engagent. Il convient de la stimuler plus efficacement. Un investissement plus volontariste
    des employeurs est, à cet égard, indispensable ;
  • Cette filière de formation est la meilleure voie pour fournir aux employeurs les profils qualifiés qui répondent à leurs attentes et besoins ;
  • La formation en alternance apparaît comme un élément de réponse essentiel au problème majeur des métiers en pénurie et de fonctions critiques qui handicapent le redressement économique ;
  • Le partage de cette compétence, entre la Fédération et les Régions, génère des freins et des effets contre-productifs à cette politique. Le système actuel doit être simplifié et rationnalisé en valorisant les expertises premières de chaque niveau de pouvoir.

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