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La parole aux victimes : Pour une meilleure prise en charge des victimes

Nous voulons une meilleure prise en charge des victimes dans les procédures judiciaires ainsi que des réparations à la hauteur des dommages subis, notamment pour les victimes d’actes de terrorisme. Un système judiciaire respectueux des personnes doit placer les victimes en son centre.

50%
Le pourcentage de classement sans suite que nous voulons supprimer pour que les plaintes des victimes ne restent pas lettre morte.
40.000 (et le reste…)
Le nombre de plaintes pour violences conjugales enregistrées en Belgique, qui ne reflète toutefois pas la réalité car de nombreuses victimes ne portent pas plainte faute de structures adaptées.
300.000€
Le montant que nous proposons comme plafond de l’aide financière pour les victimes d’actes intentionnels de violence. Cela correspond au double du montant actuel.

Pourquoi ?

  • Un modèle judiciaire qui se concentre sur l’auteur en délaissant la victime n’est pas un modèle fécond et encourage la défiance citoyenne envers le monde judiciaire ;
  • Une meilleure prise en charge des victimes permettrait qu’elles n’aient plus peur de porter plainte, que leurs intérêts et besoins soient mieux pris en compte au cours de la procédure judiciaire et qu’une réparation digne soit prévue ;
  • Une meilleure prise en compte des intérêts et besoins de la victime, par des magistrats formés et sensibilisés aux enjeux des violences vécues et aux mesures à prendre pour sanctionner et prévenir ces violences, permettrait d’apporter les véritables solutions dont les victimes ont besoin ;
  • Une meilleure réparation pour les victimes d’actes intentionnels de violence, en assurant une aide suffisante et accessible, en particulier en ce qui concerne les victimes d’attentat ;
  • Les auditions des victimes au procès des attentats ont signalé à quel point le système actuel de recours aux assurances est difficile à vivre pour elles. Par ailleurs, la mise en place d’un fonds d’Etat vise à exécuter les recommandations de la commission « attentats ».

Ce que nous proposons

Le nombre de plaintes de victimes classées sans suite faute de moyens, devra être réduit de 50 % grâce à l’augmentation des moyens de la justice et au remplissage des cadres légaux dans la magistrature notamment (voir Proposition 100). Le développement de cabinets multidisciplinaires qui regroupent des avocats, des psychologues et des assistants sociaux sera soutenu afin d’offrir une solution globale aux victimes qui ont également besoin d’aides sociales ou psychologiques.

Une prise en charge adéquate des victimes sera assurée tout au long de la procédure judiciaire. Des chambres composées de magistrats spécialisés, notamment en matière de violences intrafamiliales et en matière de cyberharcèlement, seront créées afin que les récits des victimes puissent être mieux compris et appréhendés et que les mesures adéquates propres à ces violences puissent être prises, comme des mesures anti-rapprochement, l’interdiction de résider dans le logement familial… (voir Proposition 101)

Les victimes auront la garantie de bénéficier d’une réparation plus importante. Le plafond de l’aide financière pour les victimes d’actes intentionnels de violence sera notamment doublé et passera à 300.000 €. Un fonds d’État sera mis en place pour indemniser rapidement les victimes d’actes de terrorisme. L’Etat se retournera ensuite contre les débiteurs (auteurs, assureurs, SPF pensions, etc.) pour récupérer les montants versés.

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