Ce que nous proposons
Le nombre de plaintes de victimes classées sans suite faute de moyens, devra être réduit de 50 % grâce à l’augmentation des moyens de la justice et au remplissage des cadres légaux dans la magistrature notamment (voir Proposition 100). Le développement de cabinets multidisciplinaires qui regroupent des avocats, des psychologues et des assistants sociaux sera soutenu afin d’offrir une solution globale aux victimes qui ont également besoin d’aides sociales ou psychologiques.
Une prise en charge adéquate des victimes sera assurée tout au long de la procédure judiciaire. Des chambres composées de magistrats spécialisés, notamment en matière de violences intrafamiliales et en matière de cyberharcèlement, seront créées afin que les récits des victimes puissent être mieux compris et appréhendés et que les mesures adéquates propres à ces violences puissent être prises, comme des mesures anti-rapprochement, l’interdiction de résider dans le logement familial… (voir Proposition 101)
Les victimes auront la garantie de bénéficier d’une réparation plus importante. Le plafond de l’aide financière pour les victimes d’actes intentionnels de violence sera notamment doublé et passera à 300.000 €. Un fonds d’État sera mis en place pour indemniser rapidement les victimes d’actes de terrorisme. L’Etat se retournera ensuite contre les débiteurs (auteurs, assureurs, SPF pensions, etc.) pour récupérer les montants versés.