Une place pour chacune et chacun

SOS enfants : Renforçons les lieux d’accueil des jeunes en difficultés

Nous voulons créer davantage de places en famille d’accueil et en hébergement pour les enfants et les jeunes en difficultés ainsi que renforcer l’accompagnement de leur famille afin de favoriser la réintégration en famille. La mesure d’éloignement constitue le dernier recours de placement pour un enfant.

894
Le nombre de mineurs en danger à Bruxelles. 572 enfants sont en attente d’une prise en charge en service résidentiel général (SRG) et 322 en attente d’une prise en charge en accompagnement. En Wallonie, 556 enfants sont en attente d’une prise en charge en SRG et 782 sont sur une liste d’attente pour une prise en charge en accompagnement.
80 à 90
Le nombre de dossiers gérés par un seul agent au sein des services de l’aide à la jeunesse (SAJ) alors que la norme est de 47 dossiers par agent. Les dossiers sont plus complexes que par le passé : problèmes sociaux, psychologiques et de santé mentale, économiques, problèmes liés au handicap.
41.714
Le nombre de jeunes pris en charge par l’Aide à la jeunesse sur une année.

Pourquoi ?

  • Lors des grèves à répétition dans le secteur de l’aide à la jeunesse, les travailleurs dénoncent le manque de places d’accueil pour les jeunes en difficulté ou en danger. Faute d’accompagnement adéquat, au moment opportun ou malgré cet accompagnement, des situations se détériorent pour les enfants, contraints aujourd’hui d’être pris en charge tardivement ou installés dans des hôpitaux ou des lieux d’urgence qui sont inadaptés sur le long terme ;
  • Chaque enfant, chaque jeune doit être protégé, soigné, éduqué avec bienveillance. Chacun doit être accompagné, avec affection et repères, pour acquérir estime de soi, se socialiser, s’émanciper et se projeter dans un avenir avec confiance ;
  • Les situations de prises en charge sont de plus en plus complexes. Les problématiques vécues par les familles sont multifactorielles : problèmes sociaux, psychologiques, économiques, problèmes liés au handicap. La santé mentale occupe une place prépondérante dans les pathologies rencontrées et touche également certains enfants et jeunes à la croisée de différents secteurs.

Ce que nous proposons

Nous voulons permettre aux opérateurs existants de procéder à des investissements, soutenus par les pouvoirs publics, en vue d’augmenter leur potentiel d’accueil dans les zones prioritaires. Le manque de places d’accueil dans les grandes villes, par exemple à Bruxelles, à Liège ou Charleroi. Ils existent pourtant des bâtiments publics inoccupés tant en Région bruxelloise qu’en Wallonie. Une partie de ceux-ci pourrait  être convertis en lieux d’accueil.

Nous voulons également renforcer l’accompagnement des familles grâce à des services de parrainage.

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