Une place pour chacune et chacun

Une seconde chance pour les jeunes : Améliorer la prise en charge des jeunes ayant commis des infractions

Nous voulons favoriser la sortie de la délinquance des jeunes en recourant davantage à la justice restauratrice et à la « désistance ». Nous souhaitons ainsi donner la priorité à l’aide dans le milieu de vie
ainsi qu’aux mesures alternatives au placement, lorsque celles-ci correspondent au profil du jeune.

1173
Nombre de jeunes hébergés en IPPJ : 448 jeunes en régime fermé et 725 jeunes en régime ouvert 574 Jeunes
574
Nombre de jeunes accompagnés dans leur milieu de vie
1527 Garçons VS 193 Filles
Nombre de filles et de garçons pris en charge en services publics en fonction du régime : Régime ouvert, Régime fermé, Accompagnement dans le milieu de vie, Investigation et évaluation dans le milieu de vie

Pourquoi ?

  • Un jeune ayant commis un fait qualifié d’infraction est avant tout une jeune en danger. Il s’agit de fournir un accompagnement adéquat à ces jeunes et à leur famille ;
  • Les mesures doivent s’inscrire dans une démarche éducative et restauratrice. Il existe un éventail de mesures éducatives allant de la réprimande, à la prestation éducative et d’intérêt général, en passant par la guidance. Il s’agit de répondre au mieux à la situation de chaque jeune.

Ce que nous proposons

Les magistrats et l’opinion publique doivent être davantage sensibilisés à l’approche restauratrice/réparatrice qui permet de réduire le taux de récidive du jeune auteur. Les Services d’actions restauratrices et éducatives (SARE) doivent bénéficier d’un soutien accru, tandis qu’il faut s’assurer du bon fonctionnement des Équipes mobiles d’accompagnement (EMA) qui ont pour mission d’accompagner les jeunes délinquants au terme de leur placement en IPPJ et de favoriser leur réinsertion sociale, familiale et scolaire. Nous voulons également développer les séjours de rupture comme prise en charge des jeunes ayant commis des infractions et s’assurer du bon suivi des jeunes lors de leur retour en Belgique. Enfin, la collaboration école- IPPJ (Institution Publique de Protection de La Jeunesse) doit être renforcée pour que les jeunes en IPPJ aient accès à une scolarité adéquate.

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