Une place pour chacune et chacun

Pas de tabou : Un droit à la vie affective et sexuelle pour les personnes en situation de handicap

Nous affirmons que la sexualité participe à la réalisation de chaque être humain, qu’elle soit l’expression d’un amour partagé ou d’une recherche commune de plaisir. Chacune et chacun a droit à une vie sexuelle épanouie, dans le respect de l’autre. Le droit à la vie affective et sexuelle doit être reconnu aux personnes en situation de handicap. Nombreuses sont celles qui éprouvent en effet encore aujourd’hui des difficultés à accéder à une vie affective et relationnelle épanouie.

60€
Prix pour une consultation auxquels il faut ajouter €35 de frais de déplacement.
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Le nombre d’asbl qui offre un service d’assistance sexuelle aux personnes en situation de handicap.

Pourquoi ?

  • Les personnes en situation de handicap doivent pouvoir vivre leur sexualité comme n’importe quelle autre personne. Or, le handicap est encore souvent un frein pour rencontrer la bonne personne ;
  • Permettre à la personne handicapée de recourir à cette assistance sexuelle peut lui donner confiance et lui permettre de construire une relation stable et durable ;
  • Si certaines associations organisant l’accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap reçoivent des subsides publics, il manque toujours un cadre légal pour que l’accompagnement sexuel ne soit plus assimilé à de la prostitution, mais reconnu comme un soin. Aujourd’hui, trop peu d’institutions permettent aux personnes
    qu’elles accueillent d’y avoir accès.

Ce que nous proposons

Le personnel de soin et d’encadrement des structures d’hébergement de personnes en situation de handicap sera mieux formé au respect de la diversité des orientations sexuelles, d’identités et d’expressions de genre. Les personnes en situation de handicap pourront recevoir, à leur demande, des soins sexuels de personnes qualifiées et formées continuellement lorsqu’elles ne peuvent développer par elles-mêmes des relations intimes. L’accompagnement sexuel sera encadré légalement afin d’établir des conditions claires pour l’accompagnement sexuel et protéger tant l’accompagnateur/l’accompagnatrice que la personne handicapée. La personne en situation de handicap qui sollicite une assistance sexuelle ne devra pas justifier sa dépense lorsqu’elle est sous la tutelle administrative d’un tiers. L’éducation à la vie relationnelle affective et sexuelles (EVRAS) sera adaptée aux différents types de handicap afin de permettre un débat sans tabou sur la question des soins sexuels aux personnes en situation de handicap.

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